38- Obtenir les rapports-progrès


Tout d'abord, j'ai téléphoné au travailleur social responsable de notre dossier au Centre jeunesse de notre région, afin d'entamer le processus d'obtention du premier rapport-progrès et pour débuter les procédures pour l'obtention du jugement d'adoption.

Ensuite, j'ai reçu la lettre du Centre jeunesse de notre région pour qu'un professionnel du Centre jeunesse effectue un rapport-progrès à la suite de notre adoption, car nous devons fournir aux autorités des Philippines, par le biais de notre organisme, trois rapports-progrès réalisé par le Directeur de la protection de la jeunesse. Ces rapport-progrès décrivent les réactions émotives de l'enfant face à son adoption, son état de santé, la qualité du processus d'adaptation et d'attachement avec ses nouveaux parents ainsi qu'avec le reste de sa famille, les attitudes parentales face aux petites et aux grandes difficultés de la vie, ainsi que les moyens pris pour y remédier. Aussi, les visites à domicile, nécessaire pour évaluer et pour rédiger le document, peuve aussi être une occasion d'écoute, de normalisation, de soutien, de conseils et parfois d'aide.

Également, nous devions faire 3 chèques post-datés à l'ordre du Centre jeunesse de notre région et la facturation comprenait les activités suivantes : l'entrevue clinique, la production du rapport-progrès, les déplacements et les frais postaux.

Habituellement, la personne désignée communique avec nous pour prendre rendez-vous, dès la réception du paiement, pour que le rapport soit prêt pour le 2e mois aprè notre arrivée au pays. Cependant, pour notre premier rapport-progrès, il n'y avait personne de disponible et c'est la travailleuse sociale responsable de notre dossier qui l'a réalisé lors de notre rencontre d'information pour l'obtention du jugement d'adoption. Pour les 2 autres rapports, c'est moi qui ai contacté l'intervenante mandatée par le Centre Jeunesse, qui devait se faire pour le 2e rapport à 4 mois après notre arrivée et le 3e rapport à 6 mois après notre arrivée. À chaque fois, l'intervenante a averti son supérieur, qui a contacté la travailleuse sociale responsable aux rapports d'intégration, qui nous a, par la suite, contactés. Ces rapports progrès étaient essentiels à la finalisation de notre adoption et ont été envoyés aux autorités des Philippines. L'objectif légal d'un rapport-progrès est de s'assurer que l'enfant s'intègre normalement dans sa nouvelle famille. Il faut pouvoir assurer le juge autant que les autorités du pays d'origine que l'enfant a désormais toutes les conditions nécessaires pour assurer son bonheur, sa santé ainsi que le développement de son potentiel.

Après, notre Centre jeunesse nous a fait parvenir deux exemplaires de notre rapport d'intégration, dont une copie du rapport devait être expédier à notre organisme agréé avec au moins quatre photos de notre fils avec nous. D'ailleurs, le rapport devait être signé par le professionnel qui a fait l'évaluation et devait être entériné par la personne désignée par le Directeur de la protection de la jeunesse de notre Centre jeunesse.

Pour le 1er rapport-progrès, celui-ci divulguait l'intégration de notre enfant, son alimentation et son sommeil, son développement psychomoteur et une conclusion sur notre rôle parental. Avant d'envoyer la copie à notre organisme, j'ai dû contacter la travailleuse sociale pour qu'elle refasse la première page du rapport, car j'ai constaté qu'il y avait une erreur dans le rapport d'intégration, soit la date de naissance de notre fils. Après, un reçu a été émis, par notre Centre jeunesse, une fois le chèque passé, pour le paiement des frais encourus concernant notre dossier d'adoption internationale.

Pour le 2e et 3e rapport-progrès, ceux-ci révélaient l'intégration de notre enfant depuis son arrivée, son développement (alimentation, sommeil, croissance) et une conclusion sur notre rôle parental, ainsi que l'annonce du jugement de placement en famille d'adoption, qui avait été prononcé avant la rencontre du 2e rapport d'intégration.

Par la suite, notre société nous a fourni les services de traduction moyennant des frais, car notre organisme doit certifier l'intégralité de la traduction et l'a envoyé avec notre montage-photo aux autorités des Philippines. Puis, notre organisme, nous a envoyé, par la poste, une copie de la traduction avec la facture. Alors, nous leur avons envoyé un chèque avec notre numéro de dossier ainsi que le numéro de notre facture. Une fois le chèque passé, nous avons obtenu par la poste, notre reçu pour les frais de traduction.

Finalement, Formons Une Famille nous a envoyé par la poste le document «Consent to Adoption» émis par l'Inter Country Adoption Board (ICAB) des Philippines. L'ICAB émet ce document après la réception des trois rapports progrès soumis à leur bureau suite à notre retour des Philippines avec notre enfant. Aussi, notre société nous a informé, dans cet envoi, que nous devions leur faire parvenir par la poste une copie de notre jugement d'adoption qu'ils feraient traduire et suivre aux Philippines. Par la suite, l'ICAB procéderait à la fermeture de notre dossier.

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