32- Partir pour les Philippines


Pour les Philippines, en principe, les 2 parents doivent se rendre dans le pays. Si un seul des 2 peut y aller, ce doit être le parent identifié comme répondant, lors de la demande de parrainage à Immigration Canada. Dans notre cas, nous sommes allés tous les deux et en plus nous avons demandé à mon beau-père de nous accompagner. En premier-lieu, nous avions demandé à ma belle-mère et à mon beau-père de voyager avec nous, vu qu'ils étaient tous les deux à leur retraite. Par contre, ma belle-mère a décliné l'offre dû à ses problèmes d'oreille lorsqu'elle prend l'avion et ses engagements reliés à son école de danse. Nous voulions qu'ils nous accompagnent, car le père à mon conjoint a beaucoup voyagé pour son travail et nous n'avions aucune expérience en vol d'avion internationale. Aussi, je savais que je pouvais compter sur eux pour me rassurer dans l'avion, vu que c'était la première fois que je prenais l'avion. De plus, ils avaient l'expérience d'être parent et d'avoir adopté 3 enfants.

Ma dernière journée de travail fut le lundi 17 novembre 2008. Ce qui m'a laissé mardi et mercredi pour finaliser les derniers préparatifs pour l'arrivée de notre garçon et pour préparer nos bagages. Cela nous a permis de ne pas trop être à la course et nous a évité bien du stress.

Pour ce qui est de la liste des bagages, j'avais trouvé une liste plus exhaustive, mais vu que nous allions à Manille, il n'était pas nécessaire de stériliser l'eau et d'amener des antibiotiques. Les bouteilles d'eau étaient fourni à notre hôtel (nous nous sommes brossés les dents avec l'eau du robinet de l'hôtel sans problème), il y avait un docteur et une infirmière disponible pour les clients de notre hôtel et les pharmacies sont très accessibles à Manille. Mon beau-père a été malade toute la semaine (grippe) et j'avais oublié d'amener un sirop contre le mal de gorge et il s'en est procuré très facilement. Enfin, ce qui m'a été nécessaire dans l'avion c'est mon ibuprofène et mon anti-diarrhée. J'ai eu des crampes à l'aller et au retour, mais lors du voyage de retour, j'avais oublié de mettre mon ibuprofène dans mon bagage de cabine et j'ai eu tout un mal de tête. Mon conjoint m'a alors acheté de l'ibuprofène, enfin je crois que s'en était car c'était écrit en japonais sur la boîte, à l'aéroport de ToKyo à Narita. Il est important de prévenir les problèmes, mais il est possible de tout trouver à Manille ou dans les aéroports et vu que tout c'est bien déroulé, les documents apportés n'ont pas été nécessaires. Aussi, nous nous sommes procurés de l'argent américain à la Caisse de notre région, mais nous aurions pu laisser faire, car notre hôtel avait une navette de l'aéroport de Manille jusqu'à l'hôtel (chargé à notre chambre) et il y avait des guichets d'échange à l'hôtel et aux centres d'achat de Manille, qui étaient très près de notre hôtel. Pour ce qui est des items que j'avais choisi de ne pas apporter, car j'avais lu sur les Philippines que le pays était quelque peu dangereux et avec à l'occasion des enlèvements avec rançon, j'ai regretté de ne pas avoir emmener mon appareil-photo numérique et mon sac-à-main (je ne voulais pas exposé des objets de valeurs). J'avais demandé à mon beau-père d'amener sa caméra-vidéo pour filmer notre rencontre, mais j'aurais très bien pu prendre des photos en faisant attention et les agents de sécurité sont présents dans à peu près tous les magasins, restaurants et hôtels dans Manille. Pour mon sac-à-main, je n'ai pas trouvé intéressant de trainer le sac ventral sous mes vêtements avec l'humidité qu'il y avait. Finalement, j'aurais dû vérifier le site d'Air Canada pour mes bagages, car j'ai appris par mon beau-père que je n'avais le droit qu'à 100 ml de liquide ou de crème dans mes bagages de cabine. Alors, j'ai dû réorganiser mes valises quelques minutes avant de partir. De plus, j'aurais dû visiter le site d'administration canadienne de la sûreté du transport canadien, car j'aurais mis mes items liquides et en crème dans des sacs scellés pour ne pas qu'avec la pression dans la soute, ceux-ci fendent et se répandent dans mes bagages (ça nous est arrivé lors de notre retour au Canada).

Notre vol de l'aéroport de Montréal était prévu pour le vendredi 21 novembre à 7h50, mais vu que nous vivons à environ 3h30-4h00 de l'aéroport de Montréal, nous avons décidé de coucher la veille de notre vol d'avion chez ma sœur qui est à environ 30 min-1 heure de l'aéroport. La dernière journée de travail de mon conjoint a été le mercredi 19 novembre. Donc, nous sommes partis le jeudi 20 novembre chez ma sœur et nous devions calculer dans l'horaire de jeudi un trajet d'environ 4h30 pour se rendre chez elle. Pour notre vol du vendredi, il fallait arriver 2 heures avant l'heure de départ prévue, selon l'expérience de mon beau-père, pour enregistrer nos bagages et prendre nos cartes d'accès à bord (boarding pass). Alors, nous nous sommes levés vers 4h00-4h30 am pour que mon beau-frère (ma sœur n'était pas disponible) vienne nous reconduire à l'aéroport avec le véhicule de mon beau-père (nous avions pris son véhicule, car il était plus spacieux que le nôtre pour mettre nos bagages) pour qu'il le reprenne et ne le laisse pas toute la semaine dans le stationnement de l'aéroport pour éviter un vol ou du vandalisme. Aussi, vu qu'il y avait de la neige au mois de novembre, nous aurions voulu que mon beau-frère garde nos bottes, tuques, foulard et manteau et qu'il nous les ramènent, lors de notre retour à l'aéroport de Montréal. Nous avons oublié ce détail et avons dû les mettre dans nos bagages en soute. Par contre, j'ai gardé mon manteau, mais j'ai enlevé la doublure.

À partir du débarcadère de l'aéroport de Montréal, nous avons repéré la porte d'entrée de notre compagnie aérienne Air Canada. En entrant dans l'aéroport, nous avons consulté le panneau d'affichage pour trouver le comptoir de notre compagnie aérienne et nous avons regardé sur les écrans s'il y avait un changement à notre vol.

Ensuite, nous avons utilisé les bornes libre-service pour obtenir nos cartes d'accès à bord (boarding pass) pour chacun des segments de notre vol (Montréal-Vancouver, Vancouver-Tokyo Narita) avec l'aide de nos billets électroniques émis par notre agence de voyage. Il faut suivre les instructions écrits à l'écran et les suivre jusqu'à la fin, car nous n'avions pas vu que nos étiquettes pour nos bagages en soute étaient disponible sur ceux-ci. Alors, après voir obtenu nos cartes d'embarquement, nous nous sommes dirigés vers un commis de notre compagnie aérienne où ils prennent les bagages en soute, car nous croyions qu'ils nous donneraient les étiquettes là-bas. Une fois rendu à notre tour, le commis nous avisa qu'il fallait les prendre aux bornes libre-service. Donc, nous sommes retournés aux bornes libre-service et avons demandé au représentant d'Air Canada qui supervisait les bornes et qui répondait aux questions comment faire pour récupérer nos étiquettes à bagages.

Après avoir obtenu nos étiquettes pour nos bagages et les avoir collés sur nos bagages en soute, nous nous sommes redirigés vers un commis de notre compagnie aérienne au dépôt à bagages pour lui remettre nos bagages à mettre en soute et pour qu'il complète les formalités requises.

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers les points de contrôle de sécurité avec notre passeport en main. Nous avons déposé nos manteaux, notre monnaie, nos ceintures et nos bagages de cabine dans un bac et les liquides et crèmes transportés dans nos bagages de cabine dans un sac de plastique transparent pour être scanné et pour vérifier que nous n'avions rien d'interdit à transporter dans l'avion. Si j'avais lu le processus de contrôle de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, j'aurais su qu'il fallait mettre les liquides et les crèmes dans des sacs de plastique transparent, alors je les aurais tout simplement mis dans mes bagages de soute. Ça m'aurait éviter d'être mal-à-l'aise lorsque le douanier a examiné ma boîte de Canesten (en cas de vaginite) pour vérifier si la quantité était légale. J'avais l'impression qu'il exposait la boîte pour que tout le monde pense que j'avais une vaginite, qui n'était pas le cas. Je l'avais emmené, au-cas où avec le stress et l'eau des Philippines, je contracte une vaginite. Finalement, après que les douaniers aient vérifiés nos bacs, nos sacs de plastique transparent, nos passeports et que nous ayons passer à travers le détecteur de métal, nous avons pu reprendre nos choses et se diriger vers notre porte d'embarquement inscrite sur notre carte d'accès à bord (boarding pass).

Avant de se diriger vers notre porte d'embarquement, nous avons déjeuné dans la jetée internationale chez Tim Hortons vers 7h10, car notre premier segment de vol ne comprenait pas de repas et nous n'avions pas encore déjeuner. Finalement, une chance que mon beau-père était là pour nous diriger. Nous avons pu économiser du temps (pas besoin de lire et d'analyser les panneaux d'affichage pour savoir où se diriger) et avoir le temps de déjeuner même s'il était inscrit sur notre billet que l'heure d'embarquement était 6h55.

Après avoir mangé rapidement, nous nous sommes dirigés vers notre porte d'embarquement et nous nous sommes assis dans la salle attenant à notre porte d'embarquement. Nous avons attendu que le commis d'Air Canada fasse l'appel de l'embarquement pour notre vol dans l'Airbus 321. Vers 7h50, ils ont fait entré la classe Affaire suivi des familles avec enfant et le reste des voyageurs en 2 coups (les gens assis dans le fond de l'avion en premier). Alors, nous nous sommes dirigés vers le commis, qui avait un carton dont nos numéros de siège étaient inscrits dessus, avec nos passeports et nos cartes d'accès à bord (boarding pass) en main. Une fois nos passeports vérifiés et nos cartes d'accès à bord redonné, nous avons pu rechercher nos sièges respectifs et serrer nos bagages dans le compartiment à bagage en haut de nos sièges.

Une fois bien assis dans nos sièges dans la classe économique et bien attaché (mon beau-père m'a dit qu'il est préférable de rester attacher tout le long du voyage, même si la consigne de ceinture de sécurité n'est pas allumé. C'est pour éviter, lorsque nous dormons, de ne pas être attaché lorsque la consigne s'allume), nous étions près pour le décollage de notre vol Montréal-Vancouver. Lorsque nous avons monté en altitude, j'ai senti mes oreilles se boucher, mon beau-père m'a alors suggéré de bailler pour les aider à se déboucher. Après avoir atteint notre altitude de croisière, les consignes de ceinture de sécurité ce sont éteintes, nous avons pu baisser notre tablette et notre siège et nous avons pu avoir accès à notre écran individuel à commande tactile. Par contre, il fallait acheter les écouteurs à peu de frais. La durée de notre vol était d'environ 5h49, mais lors du décollage, le pilote de l'avion annonça au micro (français et anglais) la température actuelle à Montréal et Vancouver et l'estimation de la durée du vol avec les vents ressentis. Alors, pour passer le temps, j'ai visionné des films, des émissions de télévision et j'ai écouté de la musique. Lorsque j'étais tanné de regarder mon écran individuel à commande tactile, j'ai essayé de dormir avec l'oreiller cervical et le masque de repos prêtés par mes beaux-parents et mon manteau comme couverture. Je ne me sentais pas confortable avec l'oreiller cervical et j'avais de la difficulté à me trouver une position dans mon siège pour dormir. Les sièges en classe économique ne sont pas très confortables et j'ai eu des douleurs au coccyx, ce qui m'occasionnait des changements fréquents de position pour rechercher le confort qui ne durait pas très longtemps. Aussi, le bruit des moteurs, même s'ils ne sont pas extrêmement bruyants, m'empêchaient de dormir. De plus, j'ai eu des crampes qui me faisaient me rendre fréquemment au toilette. Mon beau-père m'a taquiné en me disant que j'étais en contraction. Alors, j'ai dû prendre des pilules anti-diarrhée, que j'avais apporté dans mon bagage de cabine, ce qui m'a permis de me sentir mieux jusqu'à l'arrivée à notre hôtel. Aussi, lors de notre vol, nous avons ressenti un peu de turbulence, mais mon beau-père me sécurisait à chaque fois, en me disant qu'il n'y avait rien là, qu'il avait vécu bien pire dans ces nombreux vols d'avion. J'ai même vu des gens ne pas s'attacher du tout et se coucher de tout leur long sur les sièges qui n'étaient pas occupés à côté d'eux. Il y avait aussi des gens qui laissaient traîner leur ceinture de sécurité dans le couloir, ce qui occasionnait du trouble aux hôtesses de l'air, lorsqu'elles transportaient leur charriot de nourriture et de breuvages qui passait de justesse dans le couloir. Pour la nourriture et le breuvage, il était possible de s'en procurer en déboursant un montant en dollar canadien ou américain. Finalement, lorsqu'il a été le temps d'atterrir à Vancouver, les consignes de ceinture de sécurité ce sont allumées, nous avons dû redresser notre tablette et notre siège et nos écrans individuels à commande tactile n'étaient plus disponibles. J'ai encore senti que mes oreilles bouchaient, mais avec une douleur un peu plus intense qu'au décollage. Le pilote de l'avion nous a informé (français et anglais) de la température actuelle à Vancouver et de l'heure locale. Nous sommes arrivés vendredi vers 10h39 (heure locale de Vancouver), donc mon beau-père a reculé sa montre de trois heures. Une fois atterri, nous nous sommes détachés, nous avons pris nos bagages de cabine dans le compartiment à bagages en haut de nos sièges et sommes sorti de l'avion en ne mettant notre manteau seulement pour le transfert de l'avion jusqu'à ce qu'on soit dans l'aéroport (froid ressenti dans le couloir, vu la température en novembre).

Une fois entré dans l'aéroport de Vancouver, vu que nous avions déjà nos cartes d'embarquement pour le vol de correspondance à Tokyo, nous avons suivi les indications pour nous diriger, par le corridor des correspondances, vers la porte d'embarquement des départs internationaux appropriée. Il ne fallait pas quitter la zone de sécurité, sinon nous devrions, pour y revenir, nous soumettre au contrôle de sécurité. Vu que nous avions environ 2 heures à attendre avant de prendre le prochain vol, nous avons appeler ma belle-mère (vers 13h45, heure du Québec) avec notre cellulaire pour lui dire que notre vol c'était bien passé et que la prochaine fois que nous la contacterions, nous serions à Manille. Ensuite, nous avons pris une collation au Starbucks de l'aéroport, même si dans notre prochain vol, nous avions 2 repas d'inclus, car pour nous, il était 14h00 (heure du Québec) et nous n'avions pas encore dîner. Après avoir mangé, nous nous sommes promenés dans les boutiques de l'aéroport. Lorsque nous avons vu les produits typiquement canadien (sirop d'érable et articles avec une image d'une feuille d'érable), nous nous sommes demandés si nous devrions en acheter pour la famille d'accueil. Nous avons décidé de laisser faire, car nous n'avions aucune idée de comment ce serait perçu par eux et nous ne connaissions pas trop les us et coutumes des Philippines. Avec la façon dont c'est déroulé notre semaine aux Philippines, nous avons regretté de ne pas leur en avoir acheté. Finalement, nous nous sommes dirigés vers la porte d'embarquement inscrite sur nos cartes d'accès à bord (boarding pass) et nous avons attendu dans la salle. L'embarquement, dans le Boeing 777 d'Air Canada, était prévu pour 11h55 et le départ pour 12h30. L'embarquement c'est fait de la même façon qu'à Montréal.

Une fois bien assis dans nos sièges dans la classe économique et bien attaché, nous étions près pour le décollage de notre vol Vancouver-Tokyo Narita. Lorsque nous avons monté en altitude, j'ai encore senti mes oreilles se boucher et j'ai dû encore bailler pour les aider à se déboucher. Après avoir atteint notre altitude de croisière, les consignes de ceinture de sécurité ce sont éteintes, nous avons pu baisser notre tablette et notre siège et nous avons pu avoir accès à notre écran individuel à commande tactile. Cette fois-ci, les écouteurs étaient gratuits et nous pouvions les conserver. La durée de notre vol était d'environ 9h50, mais lors du décollage, le pilote de l'avion annonça au micro (anglais et japonnais) la température actuelle à Vancouver et Tokyo et l'estimation de la durée du vol avec les vents ressentis. Alors, pour passer le temps, j'ai encore visionné des films, des émissions de télévision et j'ai écouté de la musique. Lorsque j'étais tanné de regarder mon écran individuel à commande tactile, j'ai essayé de dormir avec l'oreiller et la couverture fourni dans l'avion et le masque de repos prêtés par mes beaux-parents. J'ai encore eu de la difficulté à me trouver une position dans mon siège pour dormir. Alors, je n'ai pas encore été capable de dormir. Lors de notre vol, nous avons aussi ressenti un peu de turbulence, mais rien d'énervant. Pour les 2 repas compris, ils ont servi le premier repas (riz, patates, choix de viande, salade, breuvage et vin, dessert) dans les 3 premières heures de vol et le deuxième repas (riz, patates, choix de viande, salade, breuvage et vin, dessert) dans les 2 dernières heures. Par contre, je n'ai pas pris le deuxième repas, car je ne me sentais pas très bien et je n'avais pas tellement faim. Aussi, vers la fin de notre vol, les hôtesses de l'air offraient un formulaire pour l'immigration. Nous n'en avons pas pris, car nous ne faisions qu'une escale au Japon. Finalement, lorsqu'il a été le temps d'atterrir à Tokyo, les consignes de ceinture de sécurité ce sont allumées, nous avons dû redresser notre tablette et notre siège et nos écrans individuels à commande tactile n'étaient plus disponibles. J'ai encore senti que mes oreilles bouchaient, mais avec une douleur assez intense et qui m'a fait peur. Le pilote de l'avion nous a informé (anglais et japonnais) de la température actuelle à Tokyo et de l'heure locale. Nous sommes arrivés samedi vers 15h20 (heure locale de Tokyo), donc mon beau-père a avancé sa montre de 17 heures. Une fois atterri, nous nous sommes détachés, nous avons pris nos bagages de cabine dans le compartiment à bagages en haut de nos sièges et sommes sorti de l'avion en ne mettant pas notre manteau.

Une fois à l'aéroport de Narita à Toky0 dans le Terminal 1 , nous avons remarqué qu'il y avait une feuille accrochée au mur avec des noms d'inscrits. Nous avons lu les noms et avons remarqué que nos noms étaient inscrits sur cette liste. Nous sommes, donc, restés près des employées de l'aéroport et avons attendu que tous les voyageurs soient réunis. Nous avons suivi les demoiselles, qui nous dirigeaient vers le Terminal 2, pour pouvoir prendre notre avion vers les Philippines. Avant de sortir du Terminal 1, nous avons dû passer un point de sécurité, qui ressemble à celui de l'aéroport de Montréal, mais avec en plus une caméra infra-rouge pour vérifier si nous faisions de la fièvre. Une fois sorti du Terminal 1, nous avons pris un autobus (navette) gratuit pour se rendre au Terminal 2. Une fois arrivée au Terminal 2, nous avons dû repasser dans un autre point de sécurité. Par la suite, mon beau-père a décidé de suivre les pancartes et nous avons pris un tramway pour se diriger dans le terminal 2. Une fois sorti de celui-ci, nous nous sommes renseignés pour savoir où prendre nos boarding pass pour notre vol Tokyo-Manille. Nous avons appris que c'était près de l'endroit où nous avions pris le tramway. Nous avons, donc, dû reprendre le tramway et retourner a l'endroit expliqué. Ce n'était pas grave, car nous avions le temps, vu que nous avion 3h00 à attendre et que notre vol était pour 18h20. Une fois nos boarding pass en main, nous avons pu relaxer à l'aéroport. Il y avait un écran géant avec une diffusion d'un match de lutte sumo. Nous avons remarqué que la culture japonaise est très imprégné de ce sport et je me suis ennuyé des matchs des Canadiens de Montréal. Vers 17h50, heure d'embarquement, nous nous sommes dirigés vers la porte d'embarquement inscrite sur nos boarding pass et nous avons attendu dans la salle. L'embarquement dans le Boeing 747 de Japan Airlines, c'est fait de la même façon qu'à Montréal et Vancouver.

Une fois bien assis dans nos sièges dans la classe économique et bien attaché, nous étions près pour le décollage de notre vol Tokyo-Manille. Lorsque nous avons monté en altitude, j'ai encore senti mes oreilles se boucher et j'ai dû encore bailler pour les aider à se déboucher. Après avoir atteint notre altitude de croisière, les consignes de ceinture de sécurité ce sont éteintes, nous avons pu baisser notre tablette et notre siège et nous avons pu avoir accès à notre écran individuel avec commande intégrée au siège avec les écouteurs fournis. La durée de notre vol était d'environ 4h55, mais lors du décollage, le pilote de l'avion annonça au micro (anglais, japonnais et Tagalog) la température actuelle à Tokyo et Manille et l'estimation de la durée du vol avec les vents ressentis. Alors, pour passer le temps, j'ai encore visionné des films, des émissions de télévision et j'ai écouté de la musique. Lorsque j'étais tanné de regarder mon écran individuel avec commande intégrée au siège, j'ai essayé de dormir avec l'oreiller et la couverture fourni dans l'avion et le masque de repos prêtés par mes beaux-parents. J'ai encore eu de la difficulté à me trouver une position dans mon siège pour dormir. Alors, je n'ai pas encore été capable de dormir même si ça faisait environ 24 heures que je n'avais pas dormi. Lors de notre vol, nous avons aussi ressenti un peu de turbulence, mais rien d'énervant. Pour le repas compris, ils ont servi le riz, légumes, choix de viande, salade, breuvage et vin, dessert). Aussi, vers la fin de notre vol, les hôtesses de l'air offraient un formulaire pour l'immigration. Nous en avons pris chacun un et l'avons rempli dans l'avion. Finalement, lorsqu'il a été le temps d'atterrir à Manille, les consignes de ceinture de sécurité ce sont allumées, nous avons dû redresser notre tablette et notre siège et nos écrans individuels avec commande intégrée au siège n'étaient plus disponibles. J'ai encore senti que mes oreilles bouchaient. Le pilote de l'avion nous a informé (anglais, japonnais et Tagalog) de la température actuelle à Manille et de l'heure locale. Nous sommes arrivés samedi vers 22h15 (heure locale de Manille), donc mon beau-père a reculé sa montre de 1 heure. Une fois atterri, nous nous sommes détachés, nous avons pris nos bagages de cabine dans le compartiment à bagages en haut de nos sièges et sommes sorti de l'avion en ne mettant pas notre manteau.

Une fois arrivé à l'aéroport international de Manille dans le Terminal 1, nous nous sommes dirigés vers les guichets d'immigration avec nos passeports et nos billets électroniques émis par notre agence de voyage en main. Le responsable de l'immigration a pu constater que nos passeports étaient valides pour plus de 6 mois et que nous avions un vol de départ. Alors, il nous a automatiquement autorisé à entrer jusqu'à 21 jours sans visa. Après, nous nous sommes dirigés vers les carrousels de bagages. Nous avons regardé au-dessus de chacun d'eux pour repérer les informations de vol et se rendre vers le bon carrousel. Une fois que nos bagages ont été récupérés, nous nous sommes rendus aux douanes avec notre formulaire d'immigration en main pour le présenter au fonctionnaire des douanes. Ce formulaire déclare nos bagages et la raison de notre visite aux Philippines. Après les douanes, nous avons été dans le hall d'arrivée. Mon beau-père nous a conseillé de rechercher la navette de notre hôtel (près de 80 $ canadien) pour se rendre à celui-ci. Alors, nous sommes sortis à l'extérieur et avons recherché le EDSA Shangri-la. Lorsque nous les avons repérés, nous sommes entrés à l'intérieur de leur local et leur avons montré notre réservation. Ils ont alors pris en charge nos bagages, nous ont offerts des bouteilles d'eau et nous ont offert de s'asseoir sur leur fauteuil en attendant la navette. Lorsque la navette est arrivé, ils ce sont occupés d'embarquer nos bagages et nous nous sommes dirigés vers l'hôtel, qui est à 13 km de l'aéroport international de Manille et qui est dans Mandaluyong City. Une fois arrivé dans l'allée de l'hôtel, nous avons remarqué, qu'il y avait un employé avec une pancarte STOP et une escouade canine K9. Le conducteur de la navette a ouvert le coffre de la valise et le monsieur a fait sentir nos bagages à son chien. Ensuite, arrivé à l'entrée de l'hôtel, nous avons débarqué de la navette, les valets ont pris nos bagages et nous nous sommes dirigés vers la porte d'entrée avec devant celle-ci des agents de sécurité, qui passaient un détecteur sur nous et nos bagages. Après avoir goûté à la sécurité du pays et constaté la beauté des décorations de Noël (crèche grandeur nature et immense arbre de Noël), nous sommes dirigés vers l'accueil avec notre réservation en main et avons récupéré les cartes magnétiques de notre chambre. Ensuite, nous sommes dirigés vers l'ascenseur et avons constaté qu'il y avait un préposé à l'ascenseur (il nous dirigeait vers un ascenseur disponible). Arrivés à notre chambre vers minuit (heure locale de Manille), mon conjoint a donné un pourboire au valet après que celui-ci ait déposé tous nos bagages. Nous avons défait quelques bagages, car nous nous levions tôt le lendemain matin. Notre première rencontre avec notre fils se faisait le dimanche 23 novembre. Alors, lorsque je me suis couchés, ça faisait environ 32 heures que je n'avais pas dormi.

31- Modifier notre testament


Nous avons fait modifier notre testament chez notre notaire pour s'assurer que s'il nous arrivait quelque chose, notre enfant serait sans problème avec les tuteurs que nous avions choisi. Donc, si jamais il nous arrivait quelque chose avant que nous obtenions notre ordonnance de placement, c'est les tuteurs de notre testament qui deviendraient les parents. Évidemment, le tout ce concrétiserait avec une ordonnance de la cour.

30- Réserver les billets d'avion et l'hôtel


Nous avons choisi une agence de voyage dans notre région, car l'agence, présentée par notre organisme, était un petit peu plus cher pour nos billets d'avion en classe économique. La seule exigence, que notre organisme nous a suggéré, était que l'itinéraire de notre voyage ne comprenait pas d'escale aux États-Unis. Notre itinéraire a été Montréal - Vancouver, Vancouver - Tokyo Narita, Tokyo Narita - Manille. Aussi, nous avons acheté le billet de retour de notre enfant, en même temps que nos billets aller-retour. De plus, mon beau-père, nous accompagnait aux Philippines, alors il a acheté, lui aussi, son billet aller-retour.

Pour ce qui est de l'hôtel, nous avons choisi Edsa Shangri-La, car c'était le seul hôtel disponible, selon notre agence de voyage, près de la famille d'accueil de notre enfant (Mandaluyong). De plus, ce fut très long avant que notre agente trouve un hôtel, elle a fait plusieurs appels. Aussi, notre agence de voyage ne nous conseillait pas de réserver un hôtel par Internet, car nous risquions, selon eux, qu'une fois arrivés aux Philippines de ne pas avoir notre chambre réservé. La plupart des couples choisissent leur hôtel par Internet, mais nous préférions ne prendre aucune chance.

De plus, lors des achats de nos billets et de la réservation d'hôtel, l'agence de voyage nous a suggéré des assurances-voyage, que nous avons pris. Par contre, nous aurions dû laisser faire, car mon conjoint dans son assurance-collective avait une assurance-voyage. Cependant, pour l'assurance-voyage de notre enfant, ni l'agence de voyage et ni l'assurance-collective de mon conjoint ne pouvait le couvrir. Alors, mon conjoint a téléphoné à la compagnie d'assurance Croix Bleue pour prendre une assurance-voyage à notre fils à ses 2 noms (philippin et québécois).

Finalement, nous avons envoyé par télécopieur à notre organisme, l'itinéraire de notre voyage (en anglais) et la confirmation de réservation de l'hôtel (en anglais), car notre organisme l'a envoyé à l'ICAB. De plus, notre organisme a avisé l'Ambassade du Canada à Manille de nos dates de séjour. Aussi, notre organisme nous a envoyé par Xpresspost, un chèque, à l'ordre de l'organisme responsable de notre enfant. Nous devions remettre ce chèque à la travailleuse sociale de l'ICAB, que nous allions rencontrer, lors de notre séjour aux Philippines. Ce chèque était pour les frais de garde de l'enfant et projet d'entraide, que nous avions déjà payé à notre organisme, lors de l'envoi de notre acceptation du jumelage.

29- Téléphoner à la clinique pédiatrique


J'ai téléphoné à la clinique pédiatrique de notre région, spécialisée en adoption internationale, lorsque j'ai su notre date d'arrivée au Canada avec notre enfant. Nous sommes arrivés le samedi 29 novembre et j'ai pris un rendez-vous pour le lundi 1er décembre à son nom philippin. Il était important de prendre un rendez-vous, le plus vite possible, car notre enfant adopté pouvait être porteur de certaines infections comme l'impétigo, la gale, le Tinea capitis, la dermatite du siège, la pédiculose du cuir chevelu, la Larva migrans, les rhumes, la tuberculose, la gastro-entérite, l'hépatite A, les infestations entériques (Blastocytis hominis, Dientamoeba fragilis, Entamoeba histolytica, Giardia Lambia, Ascaris lumbricoides, Strongyloïdes stercoralis, Trichuris trichura, les oxyures, l'Ankylostomose et la cysticercose), les infections vectorielles (le paludisme), l'hépatite B, l'hépatite C et le VIH/SIDA et ainsi, éviter les délais d'attente. Également, cette première évaluation en terre d'accueil permet soulager nos quelques inquiétudes de parents ou, au contraire, de mettre en relief des diagnostics passés sous silence.

28- Finalisation des procédures d'immigration


Une fois que notre Certificat de Sélection a été reçu à l'Ambassade du Canada à Manille, ils ont envoyé à mon conjoint une copie conforme de la lettre envoyée par eux à l'ICAB pour notre enfant. Cette lettre révèlait que notre enfant devait passer un examen médical effectué par l'un des médecins désignés par l'Ambassade d'ici 2 mois à partir de la date de la lettre.

Lorsque notre organisme a reçu le rapport médical de notre enfant, notre personne ressource a téléphoné à mon conjoint à son travail pour lui en informer. Lorsque nous sommes revenus du travail, mon conjoint m'a demandé de lire la feuille qui trainait sur le comptoir et lorsque j'ai commencé à la lire, j'ai tout de suite deviné que c'était le rapport médical. Mon conjoint m'a annoncé qu'il l'avait reçu par courrier électronique de notre personne ressource et que nous devrions partir aux Philippines d'ici quelques semaines. Le destin avait bien choisi la journée pour recevoir cette bonne nouvelle, car j'avais mon shower surprise en soirée. Suite à la lecture du rapport médical, nous devions confirmer notre approbation à notre organisme par courrier électronique. Évidemment, nous avons répondu par l'affirmative, car notre enfant était en parfaite santé.

Lorsque le passeport de notre enfant et le visa d'entrée au Canada ont été émis par l'ambassade, notre personne ressource a téléphoné à mon conjoint à son travail, car je n'étais pas à la maison, pour lui annoncer que nous partions pour les Philippines le 21 novembre. Lorsque je suis revenu de mes commissions et que j'ai vu sur le téléphone que notre personne ressource avait appelé sans laisser de message, j'ai tout de suite appelé mon conjoint à son travail pour savoir si nous partions la semaine prochaine, car j'avais lu sur un forum de discussion que le couple qui avait eu leur rapport médical quelques jours avant nous partait le vendredi de la semaine suivante. Mon conjoint m'annonça que nous ne partirions pas avec eux, car notre date de départ était le vendredi dans deux semaines. Notre personne-ressource nous envoya par courrier électronique l'itinéraire proposé par l'agence de voyage suggéré par notre organisme. Dans le e-mail, il y avait les directives à suivre pour les réservations de billets d'avion et d'hôtel et d'un scénario de rencontre avec l'enfant. Avec ces informations, nous décidons de vérifier les prix avec les agences de voyage de notre région pour avoir le meilleur prix pour les billets d'avion.