35- Partir pour le Canada


Une fois levé, le samedi matin 29 novembre, mon beau-père appela à la réception de l'hôtel pour qu'il prépare notre facture et demanda un valet pour qu'il nous apporte un chariot pour nos bagages. Nous avions rendez-vous avec le chauffeur de la famille d'accueil vers 5h00, car nous voulions être à l'aéroport pour 6h10 soit 3 heures avant le départ de notre avion et nous voulions ne pas être en retard à cause du trafic de Manille. Aussi, la dame de la famille d'accueil ne voulait pas que notre garçon prenne un taxi.

Une fois arrivé à l'aéroport international de Manille dans le Terminal 1, nous avons dû passer par le premier point de vérification. Le préposé s'assurait que nous avions un passeport et un billet valide avant que nous puissions entrer par la porte. Ensuite, nous avons passé au deuxième point de vérification, qui à cette étape, consiste à entrer dans le terminal. Nous avons été tenus de passer, nous-même, tous nos bagages et nos effets par radiographie. Aussi, nous devions passer du bon côté le détecteur de métal, soit les femmes et les enfants d'un côté et les hommes de l'autre et enlever nos souliers. Par la suite, ils nous ont touché un peu partout pour s'assurer que nous avions rien d'illégal sur nous. Mon conjoint a eu une fouille plus sévère, il a dû enlever ses bas et ils étaient deux à vérifier qu'il n'avait rien d'illégal sur lui. J'ai trouvé cela impressionnant, mais je comprenais que la sécurité est très importante pour eux, vu qu'aux Philippines, ils ont un gros problème de criminalité. Une fois à l'intérieur, nous devions trouver le comptoir de notre compagnie aérienne pour enregistrer nos bagages en soute et prendre nos cartes d'embarquement. Une fois que nous les avons trouvé, nous leur avons montrer nos passeports pour qu'ils nous donnent nos billets en échange. Ils ont pris nos bagages, sauf pour nos bagages que nous voulions garder à bord de l'avion et ils nous ont donné nos cartes d'embarquement. Mon beau-père n'a pu garder sa couronne de Noël avec lui dans l'avion, même s'il leur disait qu'il avait peur de la faire abîmer dans la soute à baggage, car selon eux, il y avait des composantes interdites (led). Ensuite, nous avons passé dans le département des taxes d'aéroport pour payer la Taxe de départ. Dans ce lieu, nous devions payer 750 pesos pour chaque adulte et enfant de plus de 2 ans. Ils nous ont donné un autre billet à garder avec nos cartes d'embarquement, ce qui confirmait que nous avions payé la taxe de départ. Après, nous devions remplir nos cartes de départ et se mettre dans la longue ligne d'attente pour les douanes et attendre notre tour. Finalement, lorsque nous sommes arrivés à l'agent d'immigration, nous devions avoir en main les cartes de départ remplis, nos passeports, le passeport philippin de notre garçon avec le sceau Philippin présent à l'intérieur (CFO) et le Visa d'immigrant émis par l'Ambassade du Canada à Manille collé dans son passeport, l'original du Travel Clearance for a Minor que le douanier a gardé. Tout c'est très bien déroulé, aucune question supplémentaire. Ensuite, nous pouvions se rendre à la salle d'embarquement. Une préposée de l'aéroport nous a accosté pour nous offrir un déjeûner à 10$ US. Nous avons accepté et l'avons suivi jusqu'au salon réservé à ce repas. Elle nous a indiqué quels aliments étaient compris dans ce buffet (fruits, pains, muffins, bagels, jus, lait, café). Nous avons mangé et notre fils s'est endormi sur mon conjoint dans le canapé du salon. Finalement, nous nous sommes rendus dans la salle d'embarquement et avons attendu l'appel pour l'embarquement. J'ai trouvé difficile que mon fils ne voulait pas me prendre la main et j'étais obligé d'aller le changer de couches contre so gré, car les tables à langer sont seulement dans les salles de bain des femmes. Il voulait être avec son père ou mon beau-père et j'ai commencé à paniquer, car je croyais que l'attachement envers mois serait très difficile, vu qu'il me rejettait. Lorsqu'ils ont appelé la classe affaires, nous nous sommes préparés avec nos passeports et nos boarding pass, car nous savions que nous serions les prochains à embarquer dans le Boeing 747 de Japan Airlines, vu que nous avions un enfant.

Pour le vol Manille-Tokyo Narita, nous avions les 4 sièges dans la même rangée et donc notre fils était assis entre nous deux. Les hôtesses de l'air ont pu constater rapidement que notre fils n'était pas chaud à l'idée de rester assis et surtout de s'attacher. Il y a une hôtesse de l'air qui a voulu calmer notre fils en lui donnant un toutou en forme de l'avion Japan Airlines et nous a dit que nous étions pas obligé de l'attacher tout de suite. Le toutou a plus ou moins fonctionné et nous voulions l'attaché tout de suite pour lui faire comprendre, le plus rapidement possible, qu'il y avait une règle à suivre. Une fois bien assis dans nos sièges, vers 9h10, dans la classe économique et bien attaché, nous étions près pour le décollage de notre vol. Lorsque nous avons monté en altitude, j'ai encore senti mes oreilles se boucher et j'ai dû encore bailler pour les aider à se déboucher. Pour mon fils, nous ne savons pas trop s'il pleurait pour ses oreilles ou s'il pleurait car il était attaché. En effet, le décollage et surtout l'atterrissage font mal aux oreilles des bébés. Les grands transporteurs sont pressurisés, mais il existe tout de même un petit jeu de pression entre la haute altitude et le sol (la pression dans la cabine est équivalente à celle qui existe à environ 2 500m d'altitude). Cette différence de pression, nous l'harmonisons comme adulte en avalant ou en baillant, c'est-à-dire en envoyant de l'air dans nos oreilles, ce qu'est incapable de faire un jeune enfant. Alors, nous avons laissé pleuré notre garçon, cela lui permettait d'équilibrer un peu son mal, si tel était le cas. Après avoir atteint notre altitude de croisière, les consignes de ceinture de sécurité ce sont éteintes, nous avons pu baisser notre tablette et notre siège et nous avons pu avoir accès à notre écran individuel avec commande intégrée au siège avec les écouteurs fournis. La durée de notre vol était d'environ 4h00, mais lors du décollage, le pilote de l'avion annonça au micro (anglais, japonnais et Tagalog) la température actuelle à Manille et Tokyo et l'estimation de la durée du vol avec les vents ressentis. Alors, pour passer le temps, j'ai encore visionné des films, des émissions de télévision et j'ai écouté de la musique. Nous avons mis un film pour enfant à notre fils sans les écouteurs qui a été efficace pendant quelques temps. Il nous a fait des crises tout au long du voyage et nous l'avons détaché à quelques reprises. Ça été notre premier test officiel en tant que parent. Nous l'avons échoué, mais en se disant que nous y arriverions avec de la persévérence. Il a cassé les oreilles des passagers, mais les passagers étaient compréhensifs ainsi que les hôtesses de l'air avec leur courtoisie et leur sourire présent à tout moment. Nous n'avons pas eu de commentaires négatifs, au contraire, ils nous souhaitaient bonne chance. Lorsque j'étais tanné de regarder mon écran individuel avec commande intégrée au siège, j'ai essayé de dormir avec l'oreiller et la couverture fourni dans l'avion. J'ai encore eu de la difficulté à me trouver une position dans mon siège pour dormir. Par contre, mon fils a réussi à dormir à quelques reprises entre ses crises. De plus, j'ai eu des crampes qui me faisaient me rendre fréquemment au toilette. Alors, j'ai dû prendre des pilules anti-diarrhée, que j'avais apporté dans mon bagage de cabine, ce qui m'a permis de me sentir mieux jusqu'à l'arrivée à l'aéroport de Montréal. Lors de notre vol, nous avons aussi ressenti un peu de turbulence, mais rien d'énervant. Pour le repas compris, ils ont servi : riz, légumes, choix de viande, salade, breuvage et vin, dessert. Notre fils a seulement mangé le riz et le dessert. Pour ce qui est du breuvage de notre garçon, nous avions préparé des bouteilles de lait maternisé (des bouteilles avec de l'eau et j'avais un contenant à compartiment où j'avais déjà calculé la quantité de lait maternisé dont il me restait qu'à verser dans le biberon rempli d'eau) et des bouteilles de jus . Par contre, il ne voulait boire son breuvage que dans un gobelet pour enfant que nous avions acheté au Canada. En ce qui concerne les changements de couche, je demandais à mon chum de m'aider. Je prenais mon garçon dans mes bras et mon chum transportait le sac à couche. Je rentrais dans la minuscule salle de bain de l'avion et mon chum me donnait l'essentiel pour changer de couche notre garçon et il m'attendait à l'extérieur avec le sac à couche. Évidemment, vu que c'était moi qui faisait le changement de couche, il me fit une crise. J'ai essayé de le calmer du mieux que je pouvais et une fois sorti et dans les bras de son papa, ça se replaçait jusqu'à ce qu'on le réattache. Aussi, vers la fin de notre vol, les hôtesses de l'air offraient un formulaire pour l'immigration. Nous n'en avons pas pris, car nous faisions seulement une escale à Tokyo. Finalement, lorsqu'il a été le temps d'atterrir à Tokyo, les consignes de ceinture de sécurité ce sont allumées, nous avons dû redresser notre tablette et notre siège et nos écrans individuels avec commande intégrée au siège n'étaient plus disponibles. J'ai encore senti que mes oreilles bouchaient et mon fils pleurait encore sans que nous sachions la cause de ses pleurs (douleur aux oreilles ou obstinage contre notre autorité). Le pilote de l'avion nous a informé (anglais, tagalog et japonnais) de la température actuelle à Tokyo Narita et de l'heure locale. Nous sommes arrivés samedi vers 14h10 (heure locale de Tokyo), donc mon beau-père a avancé sa montre de 1 heure. Une fois atterri, nous nous sommes détachés, nous avons pris nos bagages de cabine dans le compartiment à bagages en haut de nos sièges et sommes sorti de l'avion.

Une fois à l'aéroport de Narita à Toky0 dans le Terminal 1, nous avons dû passer le point de sécurité. Ensuite, nous avons pris un tramway pour se diriger dans le terminal 2 et sommes allés chercher nos cartes d'embarquement pour notre vol Tokyo Narita-Vancouver au comptoir de notre compagnie aérienne (Air Canada). Vu que nous nous souvenions du lieu, ça été plus rapide. Nous avons encore remarqué la courtoisie et le sourire très présent des employées japonaises. Nous avons donné à la préposée tout nos passeports ainsi que nos billets électroniques et elle ne nous a pas posé de questions supplémentaires. Lorsque nous nous premenions dans le Terminal, je remarquai que mon fils me rejettait la main lorsque je la lui offrais et se dirigeait plutôt vers mon beau-père et mon conjoint. Je fis la remarque à mon beau-père et je lui ai dit que je préfèrerais qu'il refuse, car je croyais que ça nuirait à l'attachement de mon fils envers moi-même. Mon beau-père m'affirma que, selon lui, ça n'aurait aucune incidence et il me rappela encore ce que la dame de la famille d'accueil nous avait dit, soit qu'il était plus à l'aise avec les hommes. Une fois sorti du Terminal 2, nous avons pris un autobus (navette) gratuit pour se rendre au Terminal 1. Durant ce trajet, je n'ai pas pu retenir mes larmes et j'ai craqué. Le décalge horaire et le stress de la semaine n'ayant pas aidé. J'ai essayé que mon fils ne me voit pas pleuré et mon conjoint ainsi que mon beau-père ont essayé de m'aider à dédramatiser les choses. Une fois mon stress évacué, j'ai essayé de voir les choses différemment et me concentrer sur le bien-être de mon fils sans rien espérer sur son lien d'attachement. Une fois arrivée au Terminal 1, nous avons dû repasser dans un autre point de sécurité. Vu que nous avions un total de 3h10 à attendre dans l'aéroport, nous avons pu relaxer. Par contre, il a fallu rapidement trouvé de l'ibuprofène, que j'avais oublié de garder dans nos bagages de cabine, car j'avais un énorme mal de tête dû au stress des dernières heures. Une fois que mon ibuprofène a fait effet, enfin je crois que c'était cela car c'était écrit en japonais sur la boîte, j'ai été beaucoup mieux. Aussi, une chance que nous avions gardé un ballon dans nos bagages de cabine, car nous avons pu occuper notre fils. Nous lui avons, aussi, acheté une collation, ainsi que pour nous. Aussi, j'ai encore trouvé difficile d'aller changer la couche de mon fils contre so gré, car les tables à langer sont seulement dans les salles de bain des femmes. Il a évidemment refait une crise, mais je lui disais que je comprennais qu'il préfèrerait son père, mais que c'était moi et qu'il n'avait pas le choix. Aussi, je lui expliquai que j'étais sa maman et que moi aussi, je l'aimais et j'étais gentille. Finalement, une heure avant l'heure de départ (17h20), nous nous sommes dirigés vers la porte d'embarquement inscrite sur nos boarding pass et nous avons attendu dans la salle. L'embarquement dans le Boeing 777 d'Air Canada, c'est fait de la même façon qu'à Manille, soit après la classe affaire vu que nous avions un enfant et avec en main nos passeports et nos boarding pass.

Pour le vol Tokyo Narita-Vancouver, nous n'avions pas les 4 sièges dans la même rangée ainsi que pour le vol Vancouver-Montréal. Alors, mon conjoint et moi sommes mis d'accord que pour ce vol, ce serait lui qui serait assis à côté de notre fils et pour l'autre vol ce serait moi. Une fois bien assis dans nos sièges , mon conjoint assis avec notre fils et mon beau-père et moi assis dans la rangée arrière, dans la classe économique et bien attaché, nous étions près pour le décollage de notre vol et encore cette fois-ci les passagers ont été compréhensifs face à notre fils et nous ont souhaité bonne chance. Lorsque nous avons monté en altitude, j'ai encore senti mes oreilles se boucher et j'ai dû encore bailler pour les aider à se déboucher. Après avoir atteint notre altitude de croisière, les consignes de ceinture de sécurité ce sont éteintes, nous avons pu baisser notre tablette et notre siège et nous avons pu avoir accès à notre écran individuel à commande tactile avec les écouteurs gratuits et que nous pouvions conserver. La durée de notre vol était d'environ 8h30, mais lors du décollage, le pilote de l'avion annonça au micro (anglais et japonnais) la température actuelle à Vancouver et Tokyo et l'estimation de la durée du vol avec les vents ressentis. Alors, pour passer le temps, j'ai encore visionné des films, des émissions de télévision et j'ai écouté de la musique. Lorsque j'étais tanné de regarder mon écran individuel à commande tactile, j'ai essayé de dormir avec l'oreiller et la couverture fourni dans l'avion. J'ai été capable de dormir un peu, car je savais que mon conjoint s'occupait de mon fils et j'étais vraiment épuisé. Notre fils a d'ailleurs dormi sur mon conjoint entre ses crises et lorsqu'il se réveillait, mon conjoint lui mettait un film mais sans les écouteurs. Lors de notre vol, nous avons aussi ressenti un peu de turbulence, mais rien d'énervant. Pour les 2 repas compris, ils ont servi le premier repas (riz, patates, choix de viande, salade, breuvage et vin, dessert) dans les 3 premières heures de vol et le deuxième repas (riz, patates, choix de viande, salade, breuvage et vin, dessert) dans les 2 dernières heures. Notre fils a mangé le riz, les patates et le dessert. Pour ce qui est du breuvage de notre garçon, nous lui avons donné du lait maternisé et du jus dans son gobelet. Pour les changements de couche, nous avons utilisé la même technique que lors de notre vol Manille-Tokyo Narita. Pour les crises de notre fils, j'ai laissé mon conjoint les gérer, car c'est lui qui était à côté de notre garçon. Il a eu de la difficulté à les gérer et à quelques reprises l'a détaché pour le prendre sur lui. Ce qui n'a pas aidé, car notre fils savait qu'en pleurant il arriverait à ses fins. Mais je n'en voulais pas à mon conjoint, car j'aurais fait la même chose. Aussi, vers la fin de notre vol, les hôtesses de l'air offraient un formulaire pour l'immigration. Nous en avons pris, car nous rentions pour la première fois au Canada. Mon beau-père nous a conseillé d'inscrire 250$ au montant d'achat, même si c'était moins, pour éviter, le plus possible, de se faire fouiller inutilement. Finalement, lorsqu'il a été le temps d'atterrir à Vancouver, les consignes de ceinture de sécurité ce sont allumées, nous avons dû redresser notre tablette et notre siège et nos écrans individuels à commande tactile n'étaient plus disponibles. J'ai encore senti que mes oreilles bouchaient. Le pilote de l'avion nous a informé (anglais et japonnais) de la température actuelle à Vancouver et de l'heure locale. Nous sommes arrivés samedi vers 8h50 (heure locale de Vancouver), donc mon beau-père a reculé sa montre de 17 heures. Une fois atterri, nous nous sommes détachés, nous avons pris nos bagages de cabine dans le compartiment à bagages en haut de nos sièges et sommes sorti de l'avion et mon garçon n'avait pas de manteau, mais il y avait peu de courant d'air frais.

Une fois à l'aéroport de Vancouver, nous nous sommes dirigés vers les douanes. Les douaniers ont regardé nos formulaires d'immigration, nos passeports et ont procédé à la routine habituel pour l'inspection des bagages en cabine ainsi que sur nous. De plus, un douanier nous a informé de nous rendre immédiatement au bureau d'immigration, ce que nous savions déjà. Ensuite, nous avons récupéré nos bagages sur le carroussel correspondant à notre vol, puisque nous devons passer au douane à cet aéroport (contrairement à l'aller où nos bagages se rendent directement à la ville de destination). Une fois nos bagages réclamés, nous sommes allés au bureau d'immigration du Canada en nous présentant et avons attendu que quelques minutes avant d'être appelés. Le préposé nous a demandé des documents, tels le passeport philippin avec le visa d'entrée, le Travel Authority, le Formulaire d'Engagement (copie jaune) et le Certificat de Sélection de notre enfant reçus du Ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec (MICC) et le formulaire de Confirmation de résidence permanente reçu lors de notre visite à l'ICAB. Le préposé a rempli le formulaire de Confirmation de Résidence permanente et mon conjoint a signé aux endroits appropriés. Après le préposé, l'a agrafé dans le passeport philippin de notre enfant. Le processus officiel d'octroi de la résidence permanente a été assez court, car il ne nous a pas posé de questions supplémentaires et nous n'avons pas eu à présenter des documents supplémentaires. Puis, le préposé a donné des documents d'information sur le Canada destinés aux immigrants et a dit «Welcome to Canada» a notre fils. J'ai l'impression, que de dire bienvenue au Canada, est une démarche officielle pour tous les immigrants. J'avais un petit sourire en coin, car je savais que ça ne servait à rien de le dire à mon fils, vu qu'il n'avait pas la conscience qu'il entrait dans un nouveau pays. Après être retourné au bureau d'immigration, car nous nous sommes rendus compte que nous avions oublié des documents, nous nous sommes dirigés vers un commis de notre compagnie aérienne (Air Canada) pour obtenir nos cartes d'embarquement pour notre vol Vancouver-Montréal et nos étiquettes à bagages en soute. Nous avons donné au préposé tout nos passeports ainsi que nos billets électroniques et il ne nous a pas posé de questions supplémentaires. Après nous nous sommes dirigés vers un commis de notre compagnie aérienne au dépôt à bagages pour lui remettre nos bagages à mettre en soute et pour qu'il complète les formalités requises. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers les points de contrôle de sécurité avec nos passeports en main. Nous avons déposé nos manteaux, notre monnaie, nos ceintures et nos bagages de cabine dans un bac et les liquides et crèmes transportés dans nos bagages de cabine dans un sac de plastique transparent pour être scanné et pour vérifier que nous n'avions rien d'interdit à transporter dans l'avion. Cette fois-ci, j'avais laissé les liquides et les crèmes dans nos bagages en soute. Finalement, après que les douaniers aient vérifiés nos bacs, nos passeports et que nous ayons passer à travers le détecteur de métal, nous avons pu reprendre nos choses et se diriger vers notre porte d'embarquement inscrite sur notre carte d'accès à bord (boarding pass). Aussi, mon fils a encore chigné, lorsqu'il a été le temps de changer sa couche, car les tables à langer sont seulement dans les salles de bain des femmes. Je lui ai encore dit que je l'aimais et je lui ai expliqué que je l'avais changé de couche les autres fois et qu'il a revu son papa à chaque fois et qu'il n' y avait aucune raison de pleurer. Une fois toutes les démarches finis, nous nous sommes dirigés vers la porte d'embarquement inscrite sur nos boarding pass et nous avons pu relaxer un peu dans la salle, car nous avions une escale de 2 heures. L'embarquement dans l'Airbus 320 d'Air Canada vers 10h20, c'est fait de la même façon qu'à nos 2 autres embarquements, soit après la classe affaire vu que nous avions un enfant et avec en main nos passeports et nos boarding pass.

Pour le vol Vancouver-Montréal, nous n'avions pas les 4 sièges dans la même rangée comme pour le vol Tokyo Narita-Vancouver. Alors, il était convenu dans le vol précédent que ce soit moi qui s'assirait à côté de notre fils et que mon conjoint s'assirait à l'arrière de nous avec son père. Mais, le passager qui était à côté de mon fils et moi a surpris notre conversation et a compris que nous étions de la même famille et à suggérer de changer de place avec mon conjoint. Nous avons accepté et l'avons remercié et il nous a souhaité bonne chance. Donc, nous étions assis de chaque côté de notre fils et avons convenu que nous détacherions notre garçon seulement pour aller le changer de couche. Nous étions décider à tenir notre bout, malgré les crises qu'il nous ferait. Mon beau-père a dit à mon conjoint, que lors du vol Tokyo Narita-Vancouver, il n'aurait pas détaché notre fils même s'il faisait une crise. Il nous expliqua que notre fils comprenait, suite au relachement de mon conjoint, que s'il faisait une crise, il aurait ce qu'il voudrait. Une fois bien assis dans nos sièges, notre fils assis entre nous deux et mon beau-père et le passager compréhensif assis dans la rangée arrière, dans la classe économique et bien attaché, nous étions près pour le décollage de notre vol Vancouver-Montréal à 10h55. Encore cette fois-ci les passagers ont été compréhensifs face à notre fils et nous ont souhaité bonne chance. Cependant, durant le vol, après quelques heures de diuscussion avec mon beau-père, le passager gentil s'est déplacé et s'est assis dans un siège libre un peu à l'écart de nous. Je ne sais pas si c'est parce qu'il était tanné d'entendre les crises de notre fils, mais il nous a souhaité une bonne fin de voyage très gentiment et nous a souhaité bonne chance, car il savait que nous nous étions obligé d'entendre les crises de notre fils tout au long du voyage. Lorsque nous avons monté en altitude, j'ai senti mes oreilles se boucher. Après avoir atteint notre altitude de croisière, les consignes de ceinture de sécurité ce sont éteintes, nous avons pu baisser notre tablette et notre siège et nous avons pu avoir accès à notre écran individuel à commande tactile. Par contre, il fallait acheter les écouteurs à peu de frais, mais cette fois-ci nous n'en avons pas acheté vu que nous avions gardé les écouteurs donnés sur les autres vols. La durée de notre vol était d'environ 4h55, mais lors du décollage, le pilote de l'avion annonça au micro (français et anglais) la température actuelle à Vancouver et Montréal et l'estimation de la durée du vol avec les vents ressentis. Alors, pour passer le temps, j'ai visionner des films, des émissions de télévision et j'ai écouté de la musique. Nous avons encore mis un film pour enfant qu' il a visionné sans écouteur. Lorsque j'étais tanné de regarder mon écran individuel à commande tactile, j'ai essayé de dormir avec mon manteau comme couverture. Je n'ai aps été capable de dormir, car les sièges en classe économique ne sont pas très confortables. Aussi, le bruit des moteurs, même s'ils ne sont pas extrêmement bruyants, m'empêchaient de dormir. Donc, je peux conclure que si je reprends l'avion, il va falloir que je me prépare mentalement à trouver le temps long dans l'avion. Par contre, mon fils a dormi à plusieurs reprises, après chaque crise, peut-être par fatigue ou par compréhension que les crises ne fonctionnaient plus à nous faire flancher. Aussi, lors de notre vol, nous avons ressenti un peu de turbulence, j'ai encore vu des gens ne pas s'attacher du tout et se coucher de tout leur long sur les sièges qui n'étaient pas occupés à côté d'eux. Il y avait aussi des gens qui laissaient traîner leur ceinture de sécurité dans le couloir, ce qui occasionnait du trouble aux hôtesses de l'air, lorsqu'elles transportaient leur charriot de nourriture et de breuvages qui passait de justesse dans le couloir. Pour la nourriture et le breuvage, il était possible de s'en procurer en déboursant un montant en dollar canadien ou américain. Pour ce qui est du breuvage de notre garçon, nous lui avons donné du lait maternisé et du jus dans son gobelet. Pour les changements de couche, nous avons utilisé la même technique que lors des 2 vols précédents. Finalement, lorsqu'il a été le temps d'atterrir à Montréal, les consignes de ceinture de sécurité ce sont allumées, nous avons dû redresser notre tablette et notre siège et nos écrans individuels à commande tactile n'étaient plus disponibles. J'ai senti à peine que mes oreilles bouchaient, je commençais à m'habituer. Mon fils s'est réveillé et n'a pas fait de crise, je lui fis la remarque et comment j'étais contente et lui ai suggéré de regarder les nombreuses lumières à traver le hublot. Je fis la même remarque à mon conjoint et lui fis aussi remarqué que c'était notre première réussite dans le domaine de la discipline. Effectivement, notre fils n'a plus fait de crises dans l'avion. Le pilote de l'avion nous a informé (français et anglais) de la température actuelle à Montréal et de l'heure locale. Nous sommes arrivés samedi vers 18h50 (heure locale de Montréal), donc mon beau-père a avancé sa montre de trois heures. Une fois atterri, nous nous sommes détachés, nous avons pris nos bagages de cabine dans le compartiment à bagages en haut de nos sièges et sommes sorti de l'avion en mettant notre manteau seulement pour le transfert de l'avion jusqu'à ce qu'on soit dans l'aéroport (froid ressenti dans le couloir, vu la température en novembre), mais notre enfant n'en avait pas, ce qui ne l'a pas dérangé.

Une fois dans l'aéroport de Montréal, nous avons pu nous diriger immédiatement vers les carroussels pour les bagages. Nous n'avons pas passé de point de sécurité, vu qu'à Vancouver nous l'avions fait. Le hall public des arrivées est près des carrousels à bagages, donc ma famille (ma soeur, mon père et sa conjointe) nous ont vite apperçus. Pour ce qui est de l'accueil avec notre enfant, nous avions averti famille et amis que nous ne voulions pas de surprise-party avec comité d'accueil. Nous avions un feeling que notre garçon ne se sentirait pas à l'aise avec pleins d'inconnus autour de lui. C'est pourquoi, nous avons demandé à nos familles immédiates seulement. Cependant, uniquement ma famille est venue, car elle reste près de l'aéroport. Nous n'avons pas regretté notre choix, car nous savions que nos familles seraient une grande source de soutien et ne seraient pas une énorme cause de stress. Je savais qu'ils réagiraient en fonction de notre garçon et ne provoquerait rien. Ils étaient compréhensifs à l'idée que l'arrivée à l'aéroport pouvait faire vivre beaucoup d'insécurité à notre enfant. Par conséquent, personne n'a pris notre garçon. Par contre, ma soeur lui a donné des bonbons, ce qu'il a apprécié et mon père et sa conjointe lui ont donné un toutou. Ensuite, nous avons demandé à ma soeur, le baggage que nous avions laissé chez-eux (vêtements d'hiver pour notre garçon) et l'avons habillé. Il ne s'est pas obstiné à mettre sa soute d'hiver et avons remarqué que ses bottes d'hiver étaient trop petites (il a des grands pieds). Alors, nous avons remis ses souliers. Ma soeur nous a remis les clés de la voiture à mon beau-père ainsi que le billet de stationnement. Nous commençions à avoir faim et nous avons pris la décision d'aller manger à un Restaurant Scores avec mon père et sa conjointe, car nous étions supposés aller coucher chez-eux après, car nous avions encore 3 heures 30 de route à faire avant d'arriver chez-nous. Ainsi, nous avons payé le billet de stationnement à la sortie et sommes dirigés vers le restaurant.

Une fois, dans le restaurant notre garçon fit une crise qui dura tout le long du repas. Nous pensons que c'est la fatigue du voyage de retour qui en était la cause, car c'est la seule fois qu'il a fait une crise dans un restaurant et qu'il ne nous a pas écouté, depuis son arrivée au Canada. Alors, nous aurions dû utiliser un service à l'auto et manger chez mon père. Après le restaurant, nous décidions de retourner directement chez-nous, car mon beau-père nous en a fait la demande, vu qu'il était malade (réaction aux fruits de mer mangés au dîner du vemdredi) et qu'il aimait mieux être dans ses affaires.

Tout le long du trajet de retour à la maison, notre fils a été un ange; assis et attaché dans son siège d'auto, il n'a pas pleuré une seule fois et c'est comme ça depuis ce temps-là. Alors, le fait de tenir notre bout pour qu'il s'attache dans l'avion nous a finalement été très bénéfique.

Une fois arrivés à la maison, nous voulions qu'il se couche tout de suite dans son lit, mais il ne voulait pas et il se levait à chaque fois. Ainsi, nous avons utilisé la technique de ''Super Nanny'', qui consiste à l'avertir qu'il doit faire dodo et de le recoucher à chaque fois. Après environ 3 fois, nous l'avons averti qu'à l'avenir nous lui parlerons plus. Alors, on le prenait et on le couchait dans son lit sans parler et nous avons fait cela pendant 3 heures. Au bout de 3 heures, il a décidé se coucher. Alors, quand nous écoutons une émission de ''Super Nanny'' et qu'il est écrit 2 heures plus tard, nous savons maintenant que c'est vrai. Une fois endormi, nous nous sommes couchés, mon conjoint et moi, sur un matelas dans sa chambre, car nous ne voulions pas qu'il aye peur dans sa nouvelle chambre et lorsqu'il se réveillerait, il nous verrait près de lui.