Croissance

Ici, je parle de mon expérience, de mon opinion personnelle, qui en aucun cas n'est à prendre pour acquis. Il n'y a pas de portrait unique en adoption internationale, car il y a tellement de choses à considérer (âge de l'abandon, la façon dont l'abandon c'est fait, le nombre de milieu où l'enfant a vécu, la qualité du milieu de vie de l'enfant, l'âge de l'adoption et évidemment le caractère bien à lui de l'enfant). Alors, il n'y a pas de bonne ou mauvaise façon de faire. Tout ce que je décris, je l'ai fait en fonction de ce que je pensais qui était bon pour notre enfant, c'est-à-dire que j'ai écouté mon instinct maternel et je suis allé dans la direction où je me sentais à l'aise. Également, je voulais faire remarquer, que ce qu'on lit ou entend sur le sujet de l'adoption internationale, n'est pas toujours exact, car chaque enfant est unique. Pour notre garçon, ça c'est passé souvent à l'inverse de ce que je m'attendais à avoir comme réaction. Alors, ce blog sert à montrer l'autre côté de la médaille de l'adoption internationale.

Lorsque notre enfant est né, il pesait 2000 g et était donc un enfant de petits poids. Ce petit poids s'expliquait par un retard de croissance intra-utérin. Alors, il y avait plus de danger qu'il développe un problème de santé. Par conséquent, il a attrapé, quelques jours après sa naissance, une septicémie­. Par contre, avec les bons soins de sa famille d'accueil et avec un environnement stimulant, tout fut revenu dans l'ordre, ainsi que son poids après seulement quelques mois. Également, la famille d'accueil nous avisa que, par la suite, il n'avait plus été malade. De même, nous avons pu le constater qu'il avait un très bon système immunitaire, car à la garderie, les enfants sont quelques fois malades et notre garçon n'attrape rarement leur problèmes de santé. Donc, mon expérience me fait croire qu'il ne faut pas se stressé avec un enfant de petit poids à la naissance si celui-ci n'a jamais manqué de bons soins.

Pour ce qui est des quelques fois où il a été malade, ceux-ci ont été remarqués par une hausse anormale de la température de son corps avec une prise de température rectale (étant donné qu'il avait moins de cinq ans) et une toux. Nous lui donnions du sirop pour tenter de faire diminuer la température et arrêter la toux, lorsque la température était trop élevée et si elle l'incommodait (semblait amorphe) et si la toux semblait trop persistante. Dans notre cas, ça c'est passé lors de notre séjour, car notre enfant avait attrappé une grippe dû au stress de la rencontre. Au jour de l'an suivant notre arrivée, il a fait de la fièvre, car il a eu une poussée dentaire, soit les quatres dernières molaires qui apparaissent généralement entre 20 et 30 mois et il avait précisément 27 mois. Également, il a eu quelques rhumes, dont la fièvre ne durait pas très longtemps et nous a évité des visites à l'urgence. De plus, vu qu'il allait à la garderie, il a eu à quelques reprises de la diarrhée, qui était bénigne et qui n'a suscité aucune attention particulière.

En ce qui concerne, les courbes de croissance, celles-ci servent à apprécier l'évolution du poids, de la taille et du périmètre cranien dans le temps. Étant donné que la croissance d'une fille est différente de la croissance d'un garçon, il existe donc deux chartes. Les courbes de croissance sont faites à partir de l'évaluation de milliers d'enfants. Les percentiles permettent de situer l'enfant par rapport aux autres de son âge. Pour ce qui est de l'infirmière qui a vacciné notre enfant, celle-ci avait les nouvelles courbes qui tenaient compte de la multiethnicité des populations. Par contre, notre médecin de famille avait les courbe de croissance nord-américaines. Dans les deux cas, il avait une courbe normale, c'est-à-dire que sa croissance demeurait sur la même courbe et que son poids et son périmètre cranien était proportionnel. Le percentile ne signifiait que s'il était plus petit ou plus grand que la moyenne et ne révélait pas de déficience dans sa croissance.

Quelques mois après son arrivée, son développement était comparable à un enfant du même âge, né et élevé au Québec, car il s'est adapté à un rythhme extraordinaire. D'ailleurs, vu qu'il avait bénéficié d'une nounou à lui seul et ayant vécu dans une famille d'accueil, il n'avait aucun retard de motricité. Également, la profondeur et la diversité de stimulations attentives par une nounou et une famille d'accueil compétente ont influencé favorablement son développement cognitif.