Décider de se diriger vers l'adoption internationale


Nous nous sommes mariés, mon conjoint et moi, lorsque j'avais 22 ans et lui 25 ans. Ainsi, nous avons, par la suite, essayé d'avoir un enfant biologique. Après 1 an d'essais sans succès, nous décidions de consulter en infertilité. Le verdict a été que nous étions fertiles tous les deux. Le gynécologue, que nous avions rencontré, nous a expliqué qu'habituellement les problèmes de fertilité se résulte à 40 % des cas c'est la femme qui est infertile, un 40 % c'est l'homme qui est infertile, un 10 % qui résulte de l'incompatibilité entre les deux conjoints et un 10 % sans explications précises. Donc, nous étions soit dans le 10 % d'incompatibilité ou le 10 % sans explications précises. En conséquence, nous décidions, à ce moment, de laisser la nature décider de notre destinée.

Après plusieurs années sans résultat de grossesse, nous jugions qu'il était temps de prendre une décision à ce que nous pourrions faire pour avoir un enfant. Nous avons pensé se diriger en clinique de fertilité, mais nous avons décidé de ne pas choisir ce chemin, car il n'y avait pas de garantie de résultats satisfaisants (FIV: taux de grossesses de 25 % par cycle de traitement, IA : taux de grossesses de 10 à 15 % par cycle de traitement). Alors, nous avons opté pour l'autre choix qui s'offrait à nous, soit l'adoption. Nous nous sommes, en premier-lieu, renseignés sur l'adoption dans notre province. Les résultats de notre recherche nous informa que nous pouvions attendre jusqu'à 10 ans (statistiques trouvés en 2005) pour une adoption régulière. Pour avoir une adoption plus rapide, nous devions être famille d'accueil avant de pouvoir adopter l'enfant. Donc, attendre 10 ans pour être parents ne nous intéressaient pas et nous ne voulions pas prendre le risque de s'attacher à un enfant et apprendre qu'il devrait retourner dans sa famille biologique. Alors, il nous restait l'option de l'adoption internationale. Nos observations sur Internet, nous indiqua que les délais pour être parent étaient plus raisonnables (de quelques mois jusqu'à 4 ans, statistiques trouvés en 2005) que dans notre province.

Nous avons décidé de nous laisser 1 an avant de prendre une décision finale, c'est-à-dire, que nous avons réfléchi chacun de notre côté avant de dire à l'autre ce que nous voulions faire. Pour ce qui est de ma réflexion personnelle, j'étais ouverte à l'option de l'adoption internationale, car je voulais à tout prix avoir un enfant dans ma vie. Aussi, dans la famille de mon conjoint, il y avait 5 histoires d'adoption dont je pouvais constater la réussite d'un attachement sain dans tous ces cas. Alors, au bout de l'année de réflexions, nous avons décidé de débuter les démarches pour une adoption internationale.

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