1- Choisir un pays pour une adoption internationale


Début 2006, nous débutions nos démarches en adoption internationale par la recherche d'un pays potentiel. Notre sélection se basa sur quelques critères : profil des enfants généralement proposés (sexe et groupe d'âge), âge requis, obligation de certificat d'infertilité, durée du séjour et coût approximatif. Pour ce qui est de l'obligation de mariage, ce n'était pas un critère, car nous étions mariés depuis plus de 4 ans.

À la base, pour nous, une adoption internationale signifiait adopté une petite chinoise, nous avons dû opter pour un autre pays, car je n'avais pas l'âge minimum requis, soit 30 ans. Ensuite, nous avons dû regarder les pays qui n'exigeaient pas un certificat d'infertilité, car nous n'étions pas infertile. Donc, il nous restait comme choix : Colombie, Corée, Ghana, Kazakhstan, Moldavie, Philippines, République Kirghize, Russie, Thaïlande, Ukraine et Viêt Nam. Après, nous avons regardé le profil des enfants généralement proposées (sexe et groupe d'âge), car nous voulions un enfant le plus jeune possible. Pour ce qui est du sexe de l'enfant, nous n'avions pas de préférence, car nous voulions reproduire ce qui se rapprochait le plus d'une grossesse. Aussi, la durée du séjour nous intéressait, car nous ne voulions pas voyager trop longtemps, surtout que pour moi, c'était mon baptême de l'air. Donc, il nous restait comme options : Corée, Philippines, Thaïlande et Viet Nam. Comme dernier critère pour notre sélection finale, ce fut le coût approximatif. Nos économies nous permettaient une sélection de pays avec des dépenses de moins de 20 000 $. Donc, il nous restait la Thaïlande et les Philippines. Vu que pour la Thaïlande, les inscriptions étaient limitées, nous avons dû opter pour les Philippines.

Notre choix a été basé sur des critères spécifiques, mais nous ne regrettons pas que le destin nous ait fait choisir ce pays, car nous avons découvert un pays exceptionnel. Les Philippines est un pays occidentalisé avec comme religion dominante le catholicisme. Donc, lorsque nous sommes allés chercher notre enfant nous n'avons pratiquement pas été dépaysé, à part une différence palpable visuellement entre les classes sociales (riches et pauvres) et la présence d'une sécurité extrême (fouilles à l'entrée de l'hôtel et des centres d'achat). Nous partagions, aussi, la même philosophie de vie, c'est-à-dire l'importance de rendre les enfants le plus heureux possible et de placer le bien-être de l'enfant en premier-lieu. Alors, il est clair que si nous décidons d'adopter un deuxième enfant, ce sera les Philippines sans aucun doute.

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