Ici, je parle de mon expérience, de mon opinion personnelle, qui en aucun cas n'est à prendre pour acquis. Il n'y a pas de portrait unique en adoption internationale, car il y a tellement de choses à considérer (âge de l'abandon, la façon dont l'abandon c'est fait, le nombre de milieu où l'enfant a vécu, la qualité du milieu de vie de l'enfant, l'âge de l'adoption et évidemment le caractère bien à lui de l'enfant). Alors, il n'y a pas de bonne ou mauvaise façon de faire. Tout ce que je décris, je l'ai fait en fonction de ce que je pensais qui était bon pour notre enfant, c'est-à-dire que j'ai écouté mon instinct maternel et je suis allé dans la direction où je me sentais à l'aise. Également, je voulais faire remarquer, que ce qu'on lit ou entend sur le sujet de l'adoption internationale, n'est pas toujours exact, car chaque enfant est unique. Pour notre garçon, ça c'est passé souvent à l'inverse de ce que je m'attendais à avoir comme réaction. Alors, ce blog sert à montrer l'autre côté de la médaille de l'adoption internationale.
La routine du dodo est l'une des routines qui doivent absolument faire partie de la vie de l'enfant, car le sommeil est indispensable au bon développement physique et mental de l'enfant et favorise l'apprentissage. Donc, il faut un horaire adéquat pour permettre un sommeil suffisant et de qualité. Évidemment, comme la majorité des enfants, notre garçon n'aimait pas aller se coucher parce qu'il se sentait frustré d'avoir à cesser ses activités si captivantes pour se retrouver, bien souvent, seul dans sa chambre, en silence et dans l'obscurité.
Dans le cas de notre garçon, celui-ci était habitué, aux Philippines, à s'endormir avec sa nounou (sieste et nuit). Elle se couchait avec lui et lorsqu'il était endormi, elle sortait de la chambre et vacait à d'autres occupations. Nous n'étions pas d'accord avec cette technique et avons décidé de lui apprendre à s'endormir seul, dès notre arrivée à la maison. Ce qui lui ferait comprendre qu'avec la famille d'accueil ça se passait d'une certaine façon et qu'avec nous, c'était différent, car nos cultures n'étaient pas les mêmes. Il y avait tant de nouvelles habitudes dans sa vie, que nous nous disions qu'une de plus, ne ferait pas plus de différences.
Alors, les habitudes d'endormissement, que notre enfant avait avant son adoption, ont rendu l'apprentissage du nouveau comportement, un peu plus difficile. Au cour des semaines qui ont suivi l'adoption, notre garçon a eu un peu de travail à faire durant son sommeil. Par contre, il n'a pas fait de terreur nocturnes, de somnanbulisme et de somniloquie, mais il se réveillait durant la nuit, pleurait et venait nous voir, mon époux et moi, dans notre chambre. Donc, nous pouvions dire, qu'il combattait désespérément le sommeil et qu'il ne faisait pas ses nuits, car il marquait son opposition à notre nouvelle approche et espérait que nous fassions la technique qu'il connaissait, soit de dormir avec lui.
La première nuit à la maison, il ne voulait pas se coucher dans sa couchette, il se levait debout et pleurait. Nous avons décidé d'utiliser la technique qui consiste à lui dire qu'il est temps de dormir, de le prendre et le repositionner en position couché. Nous l'avons fait environ 3 fois et par la suite, nous le refaisions, mais sans lui parler, après lui en avoir averti. Nous avons fait cette technique durant 3 heures, car il a finalement décidé de se coucher et de dormir. Pendant que nous faisions cela, nous avions décidé de se coucher, sur un matelas, dans sa chambre à côté de lui. Nous savions, que de se retrouver dans un endroit nouveau et seul la nuit, pourrait être paniquant pour notre enfant.
Alors, pour les autres nuits, nous avions chacun notre soir pour se coucher dans sa chambre et ça permettait à l'autre parent de se reposer. Également, le parent, attitré au coucher de l'enfant, s'occupait de la routine du dodo et utilisait la même technique, que la première nuit à la maison, pour les refus de dormir. Nous avions établi, que le rite du sommeil devait débuter, vers 19h00-19h30, avec un bain, de la crème sur le corps et le brossage des dents, suivi d'une lecture et de 3 chansons sur la chaise berçante (Au clair de la lune, Frère Jacques, Fais dodo), d'un gros câlin dans le lit pour qu'il associe son lit à de doux moments puis, le dodo avec sa doudou et ses toutou. Aussi, nous avons décidé de retirer les barreaux de sa couchette, car il était capable de l'enjamber et nous trouvions cela dangereux. Au réveil du matin, le parent qui n'avait pas beaucoup dormi pouvait retourné dans le lit conjugual pendant que l'autre parent s'occupait de le faire déjeuner. Nous avons fait cela quelques nuits, mais nous trouvions cela difficile pour notre couple et constations que la lenteur à s'endormir ne permettait pas à notre garçon de dormir les neuf à dix heures de sommeil recommandés par nuit.
Alors, pour les autres nuits, nous avions chacun notre soir pour se coucher dans sa chambre et ça permettait à l'autre parent de se reposer. Également, le parent, attitré au coucher de l'enfant, s'occupait de la routine du dodo et utilisait la même technique, que la première nuit à la maison, pour les refus de dormir. Nous avions établi, que le rite du sommeil devait débuter, vers 19h00-19h30, avec un bain, de la crème sur le corps et le brossage des dents, suivi d'une lecture et de 3 chansons sur la chaise berçante (Au clair de la lune, Frère Jacques, Fais dodo), d'un gros câlin dans le lit pour qu'il associe son lit à de doux moments puis, le dodo avec sa doudou et ses toutou. Aussi, nous avons décidé de retirer les barreaux de sa couchette, car il était capable de l'enjamber et nous trouvions cela dangereux. Au réveil du matin, le parent qui n'avait pas beaucoup dormi pouvait retourné dans le lit conjugual pendant que l'autre parent s'occupait de le faire déjeuner. Nous avons fait cela quelques nuits, mais nous trouvions cela difficile pour notre couple et constations que la lenteur à s'endormir ne permettait pas à notre garçon de dormir les neuf à dix heures de sommeil recommandés par nuit.
Également, vu que nous étions préoccupés par le décalage horaire, qui était de 13 heures, nous voulions que notre garçon s'ajuste rapidement et avons opté pour une deuxième méthode. Alors, après la routine du dodo, vu que je voulais qu'il dorme rapidement aux heures de coucher et de sieste, je le prenais et le berçais pour l'endormir dans mes bras et une fois endormi, je le déposais dans son lit. Dès que je voyais qu'il se réveillait, je recommençais le même procédé jusqu'à se que je constate qu'il dormait paisiblement. Cependant, vu qu'il s'endormait dans un endroit (bras de maman) et se réveillait dans un autre (lit), il venait me voir dans ma chambre, au moment des réveils nocturnes, pour m'avertir de son désaccord d'être seul dans son lit . Alors, au début nous le retournions dans son lit, mais il se réveillait plusieurs fois dans la nuit. Dans ces conditions, nous avons décidé de l'ammener dans notre lit, lors du premier réveil nocturne. Il s'agissait d'une solution facile à court terme, car nous répondions à ses demandes et ainsi, à notre besoin de dormir pour récupérer rapidement du décalage horaire. Cependant, notre garçon bougeait énormément et je ne dormais pas beaucoup, à cause des coups de pied et des coups de poing qui me réveillaient durant la nuit. Donc, nous avons décidé d'abandonner cette technique et nous avons recommencé à aller le voir, chacun son tour, dans sa chambre dès qu'il pleurait et si nous ne répondions pas à ses pleurs, il venait me voir dans notre chambre.
Alors, après la routine du dodo, vu que je repoussais l'apprentissage de l'endormissement seul en l'endormant dans mes bras, nous avons choisi de le laisser seul dans sa chambre, et avons essayé de mettre des barrières de sécurité dans le cadrage de sa porte pour l'empêcher de sortir de sa chambre. Mais notre garçon était un très bon escaladeur et nous trouvions que cela était dangereux. Pour cette raison, nous avons recommencé, lorsqu'il se levait de son lit et sortait de sa chambre, la technique du début; soit de lui dire qu'il est temps de dormir et de l'inviter à se recoucher. Nous l'avons fait environ 3 fois et par la suite, nous le prenions et le repositionnions en position couché, mais sans lui parler, après lui en avoir averti. Nous le faisions souvent, mais il déclarait forfait et finissait par s'endormir. Cependant, il se réveillait la nuit et pleurait en espérant que j'aille le voir et si je ne venais pas, il venait me voir dans notre chambre.
La 24e nuit suivant notre arrivée à la maison, mon garçon s'est réveillé plusieurs fois dans la nuit et mon conjoint a été conscient que je mettais levé souvent pour le consoler. Vu qu'il pleurait, je croyais que mon garçon souffrait (angoisse de séparation). Cependant, l'instinct paternel de mon conjoint, lui disait qu'il jouait avec moi en usant de pitié. Alors, mon conjoint a dit que c'était assez et qu'il allait s'occuper de faire comprendre à notre fils qu'il devait se coucher. Il a utilisé un ton ferme et évidemment, notre garçon a montré son désaccord, en pleurant plus fort dans son lit. Toutefois, mon mari m'a demandé de ne pas aller le voir et de le laisser pleurer. Je n'étais pas sûr que c'était une bonne idée, mais vu que mon fils faisit cela à toutes les nuits et que je n'avais pas beaucoup dormi depuis quelques nuits, je me disais que j'étais ouverte à n'importe quelle suggestion. De plus, le soir suivant et pour une rare fois, je ne suis pas allé dans ma chambre après la routine du dodo et je suis descendu au rez-de-chaussée. Mon garçon ne pouvait pas attiré mon attention facilement et s'est mis vis-à-vis la barrière de sécurité en haut de l'escalier et pleurait. Je lui ai dit, d'un ton ferme, de retourner dans sa chambre et qu'il devait dormir. Il m'a écouté, mais il s'est relevé un peu plus tard et je n'ai pas répondu à ses pleurs. Il s'est retourné dans sa chambre, voyant que les pleurs ne fonctionnaient plus. Le lendemain matin, soit la 25e nuit suivant notre arrivée, j'ai demandé à mon conjoint s'il avait été conscient que notre garçon ce soit réveillé. Il me répondit que non et je lui ai dit que moi non plus, je n'avais rien entendu. Par conséquent, vers 8h00, j'ai commencé à m'inquiéter de cette nouvelle attitude et je suis allé voir s'il respirait. Évidemment, c'était le cas et je n'en revenais pas, car c'était sa première nuit complète sans se réveiller. Finalement, vers 8h15, soit après une nuit de 11 heures de sommeil, il s'est enfin levé et ça été comme cela pour toutes les autres nuits suivantes. Il avait finalement compris qu'il pouvait nous rejoindre seulement le matin, lorsque le soleil est levé. En moyenne, il dormait 10 à 11 heures durant la nuit et nous avons consaté que nous étions chanceux d'avoir un enfant lève-tard. En conclusion, mon époux avait un très bon instinct paternel, car il avait très bien cerné notre enfant, soit qu'il utilisait les pleurs pour nous manipuler. Peut-être, qu'en ayant été ferme plus rapidement, il aurait fait ses nuits plus vite. Mais, 25 nuits pour apprendre à bien dormir, c'est quand même rapide.
Alors, après la routine du dodo, vu que je repoussais l'apprentissage de l'endormissement seul en l'endormant dans mes bras, nous avons choisi de le laisser seul dans sa chambre, et avons essayé de mettre des barrières de sécurité dans le cadrage de sa porte pour l'empêcher de sortir de sa chambre. Mais notre garçon était un très bon escaladeur et nous trouvions que cela était dangereux. Pour cette raison, nous avons recommencé, lorsqu'il se levait de son lit et sortait de sa chambre, la technique du début; soit de lui dire qu'il est temps de dormir et de l'inviter à se recoucher. Nous l'avons fait environ 3 fois et par la suite, nous le prenions et le repositionnions en position couché, mais sans lui parler, après lui en avoir averti. Nous le faisions souvent, mais il déclarait forfait et finissait par s'endormir. Cependant, il se réveillait la nuit et pleurait en espérant que j'aille le voir et si je ne venais pas, il venait me voir dans notre chambre.
La 24e nuit suivant notre arrivée à la maison, mon garçon s'est réveillé plusieurs fois dans la nuit et mon conjoint a été conscient que je mettais levé souvent pour le consoler. Vu qu'il pleurait, je croyais que mon garçon souffrait (angoisse de séparation). Cependant, l'instinct paternel de mon conjoint, lui disait qu'il jouait avec moi en usant de pitié. Alors, mon conjoint a dit que c'était assez et qu'il allait s'occuper de faire comprendre à notre fils qu'il devait se coucher. Il a utilisé un ton ferme et évidemment, notre garçon a montré son désaccord, en pleurant plus fort dans son lit. Toutefois, mon mari m'a demandé de ne pas aller le voir et de le laisser pleurer. Je n'étais pas sûr que c'était une bonne idée, mais vu que mon fils faisit cela à toutes les nuits et que je n'avais pas beaucoup dormi depuis quelques nuits, je me disais que j'étais ouverte à n'importe quelle suggestion. De plus, le soir suivant et pour une rare fois, je ne suis pas allé dans ma chambre après la routine du dodo et je suis descendu au rez-de-chaussée. Mon garçon ne pouvait pas attiré mon attention facilement et s'est mis vis-à-vis la barrière de sécurité en haut de l'escalier et pleurait. Je lui ai dit, d'un ton ferme, de retourner dans sa chambre et qu'il devait dormir. Il m'a écouté, mais il s'est relevé un peu plus tard et je n'ai pas répondu à ses pleurs. Il s'est retourné dans sa chambre, voyant que les pleurs ne fonctionnaient plus. Le lendemain matin, soit la 25e nuit suivant notre arrivée, j'ai demandé à mon conjoint s'il avait été conscient que notre garçon ce soit réveillé. Il me répondit que non et je lui ai dit que moi non plus, je n'avais rien entendu. Par conséquent, vers 8h00, j'ai commencé à m'inquiéter de cette nouvelle attitude et je suis allé voir s'il respirait. Évidemment, c'était le cas et je n'en revenais pas, car c'était sa première nuit complète sans se réveiller. Finalement, vers 8h15, soit après une nuit de 11 heures de sommeil, il s'est enfin levé et ça été comme cela pour toutes les autres nuits suivantes. Il avait finalement compris qu'il pouvait nous rejoindre seulement le matin, lorsque le soleil est levé. En moyenne, il dormait 10 à 11 heures durant la nuit et nous avons consaté que nous étions chanceux d'avoir un enfant lève-tard. En conclusion, mon époux avait un très bon instinct paternel, car il avait très bien cerné notre enfant, soit qu'il utilisait les pleurs pour nous manipuler. Peut-être, qu'en ayant été ferme plus rapidement, il aurait fait ses nuits plus vite. Mais, 25 nuits pour apprendre à bien dormir, c'est quand même rapide.
Une fois, que l'apprentisage du sommeil a été acquis, il ne me restait qu'à lui faire ancré le comprtement pour l'endormissement. Pour celui-ci, ça été beaucoup plus long, environ 6 mois, avant d'avoir un comportement parfait. Par contre, ça vallu la peine, car plusieurs parents nous trouve chanceux d'avoir un garçon qui ne se lève pas du tout après s'être couché.
Alors, nous avons continué à utiliser la technique, qui consiste à lui dire qu'il est temps de dormir et de l'inviter à se recoucher. Nous l'avons fait environ 3 fois et par la suite, nous le prenions et le repositionnions en position couché, mais sans lui parler, après lui en avoir averti. Cette technique, je l'ai utilisé à tous les soirs, lorsqu'il se levait et venait me voir dans ma chambre, car j'avais l'habitude d'écouter la télévision dans ma chambre. Aussi, je lui mettais de la musique de son choix pour l'aider à s'endormir ainsi, qu'une veilleuse. Cependant, lorsque je descendais au rez-de-chaussée, il ne se levait pas. Alors, j'allais moins souvent dans ma chambre et lorsque j'y allais et qu'il se levait, j'ajoutais des menaces d'arrêter la musique, de fermer la porte ou la veilleuse, s'il se levait une autre fois. Lorsqu'il le faisait je mettais ma menace à exécution. Avec le temps, je lui disais seulement, que le prochaine fois qu'il se lèverait ou parlerait, je ne lui parlerais pas. Il me répondait ok et je voyais par son expression du visage qu'il avait compris et il s'endormait presque tout de suite. Finalement, il ne se levait plus, mais s'assurait que je ne serais pas bien loin (télé ou ordinateur dans ma chambre), car ça le sécurisait. Pour la veilleuse, avant de me coucher, je l'éteignais et par la suite, j'ai commencé tranquilement à ne plus l'allumer avec son approbation. C'est-à-dire que des soirs je l'allumais et d'autres non pour qu'éventuellement je n'ai plus besoin de l'allumer. Par contre, la musique il en écoutait à tous les soirs et si je l'oubliais, j'entendais le mot «musique» et j'allais lui mettre la musique de son choix.
Pour ce qui est des siestes, celles-ci ont été mouvementées. Premièrement, il fallait que je le réveille, car il dormait comme si c'était la nuit. Je le couchais après s'être brossé les dents, vers 13h00-13h30 et je calculais un 2 heures maximum de sommeil pour ne pas nuire à son dodo du soir. Pour le mettre au lit, lors des siestes, ça été plus facile et plus rapide que les soirs. Par contre, s'il fallait que je le réveille après 2 heures de sommeil, c'était la crise, car il voulait encore dormir. Ça été comme cela pendant un an, à tout moment quand on le réveillait (matin, sieste, auto) et même quand c'était lui qui se réveillait, car il avait envie de pipi. Je l'ai mis quelques fois sur la chaise de punition pour lui faire comprendre que je n'acceptais pas ce comportement (pleurer lorsqu'on se réveille). Un peu avant qu'il aye 3 ans, j'ai arrêté les siestes obligatoires pour m'éviter d'avoir un garçon de mauvaise humeur et qui pouvait durer jusqu'à une heure après le réveil. Aussi, il fallait un jour les arrêter avant qu'il ne commence l'école. Par contre, s'il s'endormait pendant qu'il écoutait la télé, je le laissais faire, même si je savais qu'il y aurait une crise et je calculais un maximum de 2 heures.
Le pleurnichage a commencé à arrêter, lors des réveils du matin et je lui faisais remarquer que j'étais très contente de son comportement et de son beau sourire. Ensuite, lorsque je lui demandais s'il voulait faire une sieste et qu'il me répondait par l'affirmative, je lui disais qu'il ne devait pas pleurer en se réveillant. Encore une fois, son expression du visage semblait me dire qu'il comprenait ce que je disais et ça arrivait que je n'avais pas de crises après que je l'aye réveillé.
Finalement, après 1 an suivant son arrivée, il ne pleurait pratiquement plus, lorsqu'il se réveillait le matin. En auto et après une sieste, ça ne durait pas très longtemps et on ignorait sa crise. Je pense que le renforcement positif a été la clé de mon succès, car il adorait me rendre contente de lui et il me le demandait si je l'étais pour se sécuriser. Aussi, la chaise de punition a été un outil pour lui faire comprendre que pleurer n'était pas un comportement acceptable. Donc, pleurer après son réveil était un comportement propre à lui et je pourrai en rire plus tard, en avertissant sa future conjointe de ne pas le réveiller.
Vu que les cauchemars débutent vers 2 ou 3 ans, car c'est durant cette période que les enfants sont en pleine évolution psychologique et en pleine croissance cérébrale, notre garçon n'y a pas échappé. Ils ont commencé vers l'âge de 3 ans, soit presqu'un an suivant son arrivée, mais n'ont été que périodiques. Étant donné qu'à cet âge, la pensée logique des enfants n'est pas très développée, ils ont du mal à discerner ce qui est réel ou pas (monstres, méchants ...) et c'est pour cela que j'utilisais son imagination pour vaincre ses cauchemars inévitables. Par exemple, lorsque je venais le rejoindre dans sa chambre et qu'il me disait qu'il avait fait un cauchemar, je lui suggérais d'utiliser une épée pour vaincre les monstres ou les méchants, lors de son prochain cauchemar. Ensuite, je le bordais et lui disais «Bonne nuit, fais de beau rêves» et j'utilisais cette phrase aussi lors de la routine du dodo. Avec le temps, il me disait lui aussi «Bonne nuit», mais il ajoutait «rêve à Speed ou Flash (films d'auto de course pour enfant «Speed Racer» et «Bagnoles», qui était sa passion)» et je lui disais «Toi aussi rêve à Speed ou Flash». Donc, il s'endormait en pensant à quelque chose qu'il adorait. En conséquence, les cauchemars n'ont duré que quelques mois et par la suite, sont devenus très rares.
Alors, nous avons continué à utiliser la technique, qui consiste à lui dire qu'il est temps de dormir et de l'inviter à se recoucher. Nous l'avons fait environ 3 fois et par la suite, nous le prenions et le repositionnions en position couché, mais sans lui parler, après lui en avoir averti. Cette technique, je l'ai utilisé à tous les soirs, lorsqu'il se levait et venait me voir dans ma chambre, car j'avais l'habitude d'écouter la télévision dans ma chambre. Aussi, je lui mettais de la musique de son choix pour l'aider à s'endormir ainsi, qu'une veilleuse. Cependant, lorsque je descendais au rez-de-chaussée, il ne se levait pas. Alors, j'allais moins souvent dans ma chambre et lorsque j'y allais et qu'il se levait, j'ajoutais des menaces d'arrêter la musique, de fermer la porte ou la veilleuse, s'il se levait une autre fois. Lorsqu'il le faisait je mettais ma menace à exécution. Avec le temps, je lui disais seulement, que le prochaine fois qu'il se lèverait ou parlerait, je ne lui parlerais pas. Il me répondait ok et je voyais par son expression du visage qu'il avait compris et il s'endormait presque tout de suite. Finalement, il ne se levait plus, mais s'assurait que je ne serais pas bien loin (télé ou ordinateur dans ma chambre), car ça le sécurisait. Pour la veilleuse, avant de me coucher, je l'éteignais et par la suite, j'ai commencé tranquilement à ne plus l'allumer avec son approbation. C'est-à-dire que des soirs je l'allumais et d'autres non pour qu'éventuellement je n'ai plus besoin de l'allumer. Par contre, la musique il en écoutait à tous les soirs et si je l'oubliais, j'entendais le mot «musique» et j'allais lui mettre la musique de son choix.
Pour ce qui est des siestes, celles-ci ont été mouvementées. Premièrement, il fallait que je le réveille, car il dormait comme si c'était la nuit. Je le couchais après s'être brossé les dents, vers 13h00-13h30 et je calculais un 2 heures maximum de sommeil pour ne pas nuire à son dodo du soir. Pour le mettre au lit, lors des siestes, ça été plus facile et plus rapide que les soirs. Par contre, s'il fallait que je le réveille après 2 heures de sommeil, c'était la crise, car il voulait encore dormir. Ça été comme cela pendant un an, à tout moment quand on le réveillait (matin, sieste, auto) et même quand c'était lui qui se réveillait, car il avait envie de pipi. Je l'ai mis quelques fois sur la chaise de punition pour lui faire comprendre que je n'acceptais pas ce comportement (pleurer lorsqu'on se réveille). Un peu avant qu'il aye 3 ans, j'ai arrêté les siestes obligatoires pour m'éviter d'avoir un garçon de mauvaise humeur et qui pouvait durer jusqu'à une heure après le réveil. Aussi, il fallait un jour les arrêter avant qu'il ne commence l'école. Par contre, s'il s'endormait pendant qu'il écoutait la télé, je le laissais faire, même si je savais qu'il y aurait une crise et je calculais un maximum de 2 heures.
Le pleurnichage a commencé à arrêter, lors des réveils du matin et je lui faisais remarquer que j'étais très contente de son comportement et de son beau sourire. Ensuite, lorsque je lui demandais s'il voulait faire une sieste et qu'il me répondait par l'affirmative, je lui disais qu'il ne devait pas pleurer en se réveillant. Encore une fois, son expression du visage semblait me dire qu'il comprenait ce que je disais et ça arrivait que je n'avais pas de crises après que je l'aye réveillé.
Finalement, après 1 an suivant son arrivée, il ne pleurait pratiquement plus, lorsqu'il se réveillait le matin. En auto et après une sieste, ça ne durait pas très longtemps et on ignorait sa crise. Je pense que le renforcement positif a été la clé de mon succès, car il adorait me rendre contente de lui et il me le demandait si je l'étais pour se sécuriser. Aussi, la chaise de punition a été un outil pour lui faire comprendre que pleurer n'était pas un comportement acceptable. Donc, pleurer après son réveil était un comportement propre à lui et je pourrai en rire plus tard, en avertissant sa future conjointe de ne pas le réveiller.
Vu que les cauchemars débutent vers 2 ou 3 ans, car c'est durant cette période que les enfants sont en pleine évolution psychologique et en pleine croissance cérébrale, notre garçon n'y a pas échappé. Ils ont commencé vers l'âge de 3 ans, soit presqu'un an suivant son arrivée, mais n'ont été que périodiques. Étant donné qu'à cet âge, la pensée logique des enfants n'est pas très développée, ils ont du mal à discerner ce qui est réel ou pas (monstres, méchants ...) et c'est pour cela que j'utilisais son imagination pour vaincre ses cauchemars inévitables. Par exemple, lorsque je venais le rejoindre dans sa chambre et qu'il me disait qu'il avait fait un cauchemar, je lui suggérais d'utiliser une épée pour vaincre les monstres ou les méchants, lors de son prochain cauchemar. Ensuite, je le bordais et lui disais «Bonne nuit, fais de beau rêves» et j'utilisais cette phrase aussi lors de la routine du dodo. Avec le temps, il me disait lui aussi «Bonne nuit», mais il ajoutait «rêve à Speed ou Flash (films d'auto de course pour enfant «Speed Racer» et «Bagnoles», qui était sa passion)» et je lui disais «Toi aussi rêve à Speed ou Flash». Donc, il s'endormait en pensant à quelque chose qu'il adorait. En conséquence, les cauchemars n'ont duré que quelques mois et par la suite, sont devenus très rares.